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vendredi 7 août 2009

S'il suffit de neuf mois à une femme pour être heureuse, il lui faudra le restant de ses jours pour parvenir à être comblée...

 

Pauvre Paul,



Même si le sort de Titou, notre fils t'indiffère aujourd’hui, laisse-moi au moins te dire... que si j'ai su t'aimer, la lassitude a vaincu l'habitude. Le lendemain de ton départ pour si loin, à cinq heures du matin, notre Titou s'était réveillé et avait jeté un oeil vers ton père qui déjà s'affairait. Il faisait bien froid, les premières gelées avaient refroidi l'intérieur de la petite cabane. Ton père, son grand-père... son papé comme il disait, avait soufflé sur les braises encore vives. Titou avait allumé la lampe au-dessus de sa couche, celle du haut bien sûr car celle du bas est pour ton père, tu t'en souviens ? Il avait émergé de son sac de couchage, le nez rougi. Les deux labrits avaient jappé de joie, celui au poil sali par la boue était venu le lécher, la truffe curieuse. Il fallait faire vite, ils avaient à regrouper toute les bêtes avant la descente dans la vallée. Titou avait avalé un grand bol de lait dans lequel il avait mis de gros morceaux de pain à tremper. Trois carrés de sucre par-dessus. Ton père, lui, s'était goinfré avec un bon morceau de saucisson, un verre de vin rouge avant de faire claquer sa langue comme à l'accoutumée. Le lendemain était le jour du grand retour...

.../... lire plus. 


Il s'agit d'une des dix-neuf nouvelles littéraires du recueil "Petites inquiétudes sans importance..." disponible en version numérique, au format Kindle, chez Amazon.

Petites inquiétudes sans  importance...
Recueil de nouvelles de Patrick Besset.
Les Éditions du Busca (1998).    
Format Kindle. 
ISBN : 979-10-92471-00-7Prix : 5,80 euros.


http://patrickbesset.blogspot.fr


 

  Pour en savoir plus, n'hésitez pas, envoyez un courrier électronique à Patrick Besset 

5 commentaires :

Anonyme a dit…

j'espère que mes reflexions sur ce texte ne seront pas mal reçues... il ne s'agit pas d'un "jugement" mais d'une appreciation...
avant toute chose je ne pense pas que celà soit une "nouvelle" car il en manque la chute...
par contre celà pourrait être un "bon chapitre" de roman... le premier chapitre même, pourquoi pas, car il pose de bons jalons pour amplifier les thèmes...

j'ai bien aimé ce texte parceque j'ai toujours aimé les Giono, Bosco, Heliatz etc...
...mais je n'ai pas été "surprise" c'est dommage...
or le filon etait sur ces comparaisons entre la mer et la montagne...
"il aime aussi la campagne aux larges horizons, les montagnes rudes tout comme tu aimes tes vagues blanches d'écume..."
mais pas seulement dans les sentiments évoqués mais "reellement" car, pour et dans moi, montagne et mer ont beaucoup de points communs...

je pense qu'aussi ce texte "amenait" des possibilités et developpements sur les affections, les desillusions:
"...si j'ai su t'aimer, la lassitude a vaincu l'habitude...
je me demande encore maintenant si mon beau phénix sera heureux parmi les hommes quand je vois combien les hommes te ressemblent tous. Car je ne veux pas qu'il devienne insipide aux yeux de celle qui l'aimera un jour...
comme son père, à force de trop de fatuité l’est devenu aux miens, au fil des jours, des mois et des années..."

je pense vraiment qu'il y a une bonne "base" pour un roman du terroir mais que ce n'est pas une bonne "nouvelle".
Christine alias Kistila

Patrick Besset a dit…

Pas de souci...
Une fois le texte écrit, je considère que le lecteur doit se l'approprier pour un jugement qui lui appartient légitimement... trop souvent, j'ai eu le témoignage de rires, de fous rires ou de répulsion pour des mots d'esprit involontaires, pour des saillies "sans faire exprès", pour des choix d’idées antonymes effrayantes, etc.
Sinon, ici, il est vrai qu'il s'agit d'une étrange nouvelle puisque c'est avant tout une lettre qu'écrit une femme à son époux, ou un mot qu'elle lui laisse... sur la table de la cuisine ? Sur l'oreiller ? devant la parte d'entrée avant... d'aller se jeter d'une falaise ? s'en aller avec un bel amant ? d'avaler un bol de comprimés barbituriques ? d'aller rejoindre... sa maîtresse ? le meilleur ami de son fils ?
Sinon, une chute n'est pas obligatoirement nécessaire pour la nouvelle (de mon point de vue, surtout si elle est convenue), le texte peut être laissé en suspens (voir les œuvres de Carver, de Sheppard et d'autres).
Vouloir délibérément frustrer le lecteur ou le désarçonner peut être une fin en soi !
Sinon, je retiens l'idée d'un premier chapitre pour un roman à naître... l'idée me plaît bien !
Merci Kistila...
J'attendrai d'avoir les idées plus claires, l'esprit plus serein pour me jeter dans un roman, éventuellement doux-amer, sasn être trop malmené en l'écrivant.
Cordialement,
P@trick

Anonyme a dit…

pas une seule seconde j'ai pensé que celà pouvait être une lettre d'adieux!!... encore moins avant suicide...
certes peut être estce que mon experience personnelle m'avait rappellé à la mémoire ma mère écrivant à mon père... ils etaient séparés depuis ma petite enfance, lui militaire en indochine... elle lui ecrivait souvent donnant de nos nouvelles, je suppose que plus celles de ma soeur et moi que les siennes personnelles...
ce n'est qu'adolescentes que nous avons pris le relais... elle devait assez souvent insister car nous ne connaissions pratiquement pas notre père...
alors je m'imagine assez bien cette femme lui ecrivant, parlant de son fils, mais aussi lui rappellant ses desillusions sur son compte...
Christine alias Kistala

Anonyme a dit…

Texte très bien écrit; en effet, comme le dit Kistila, ce pourrait être un excellent départ de roman. J'aime vraiment beaucoup votre façon de plonger dans les sentiments, les émotions, les descriptions de paysages...
Bon courage pour la suite...car il y aura une suite, n'est-ce pas?
Odile

Patrick Besset a dit…

J'avais pensé n'avoir écrit qu'une simple nouvelle... un texte court. Aussi, je n'avais pas pensé à une suite.
Mais l'idée fait son chemin, effectivement... pour un court roman, écrit comme une sorte d'exutoire, une sorte d'exorcisme. Aujourd'hui, j'ai idée que ce court roman pourrait être fait de confidences, l' œuvre écrite d'une femme accablée qui se confie... ou qui écrit à un(e) correspondant(e) dans une phase d’indécision de sa vie, ne sachant plus à quel saint se vouer, confrontée à un tragique choix cornélien.
Merci Odile pour ce coup d'aiguillon...
P@trick

Bulletin météorologique du jour et des suivants car un écrivain averti en vaudrait deux !




Si le temps est à l'orage, emparez-vous d'un recueil de nouvelles joyeuses, vous pourrez toujours entendre les récriminations de votre compagnon ou de votre compagne qui s'époumone dans la pièce voisine sinon votre descendance qui s'étripe à l'étage.
Si la pluie mouille le jardin, lisez des bandes dessinées, des recettes de cuisine ou des magazines automobiles afin de moins vous mortifier...
Si une éclaircie pointe à l'horizon, saisissez le bouquin abandonné l'avant-veille pour vous installer confortablement devant la vitre du salon.
Si le soleil perce au travers des nuages, prenez un des titres que je vous recommande et jetez dans les cendres de la cheminée une mèche de vos cheveux pour conjurer le mauvais sort... mais de grâce, lisez, lisez encore, lisez toujours.

Il n'y a pas que le sexe ou le travail dans la vie, pas plus qu'il n'y aurait que des bons ou des méchants autour de vous...


livres audio gratuits

Playing for Change : un succès planétaire !

Playing for Change est un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix. En mars 2005, Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, filme le guitariste et chanteur Roger Ridley dans les rues de Los Angeles, interprétant Stand by me. Il décide alors d'ajouter à cette même chanson d'autres musiciens dont Grandpa Elliot à la Nouvelle-Orleans avec sa voix chaude, en superposant leur interprétation à celle de Roger Ridley.

Il part alors avec son équipe à Barcelone, où il enregistre notamment Clarence Bekker sur Stand by me avant de partir pour l'Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Proche Orient afin d'enrichir Stand by me et d'autres chansons créées sur ce même concept. La vidéo officielle de Stand By Me compte aujourd'hui plus de 39 millions de visites sur Youtube et Dailymotion (actualisé en 2012).

Stand by Me (Reste près de moi) est une chanson interprétée par Ben E. King alias Benjamin Earl Nelson (1938-2015), composée et écrite en 1961 par lui-même avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller (1933- ..).

La Fondation Playing for Change est une organisation à but non lucratif destinée au développement d'écoles de musiques à travers le monde. En 2008, une première école de musique est créée par la Fondation à Guglethu, (Ntonga Music School), dans la banlieue de Cape Town, en Afrique du Sud. En 2010 deux écoles de musiques construites et ouvertes: L'École de Musique et de Dance Bizung, à Tamalé (Ghana), L'École de Musique de Kirina (Mali). La Fondation Playing for Change développe des programmes éducatifs au Népal à Tintale (Katmandu) et au Rwanda (Intore Cultural Center) en collaboration avec d'autres organisations.
La formation musicale " The Playing For Change Band " sera en tournée à travers le monde dès février 2012. On y retrouvera Mohammed Alidu (percussions - Nord du Ghana), Clarence Bekker (voix - Pays-Bas/Surinam), Grandpas Elliot (voix/harmonica - Nouvelle-Orléans), Mermans Kenkosenki (voix/percussions - République Démocratique du Congo), Jason Tamba (guitariste - Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo) et Titi Tsira (voix - Gugulethu, township du Cap-Occidental, Afrique du Sud).

D'autres chansons sont rassemblées sur un cd/dvd produit en collaboration avec Concord Records, sorti en avril 2009 aux États-Unis. En 2010, un deuxième album sort, Playing for Change Live, qui réunit des artistes du monde entier sur scène. En 2011, un troisième album sort, "PFC 2: Songs Around The World".

Le documentaire "Playing for change : Peace trough music", (83 min) réalisé par Mark Johnson et Jonathan Walls est un voyage musical sur quatre continents qui relate la réalisation de ces chansons autour du monde, nous mène à la rencontre de musiciens de divers horizons, évoquant la réalité dans laquelle ils vivent et contemplant le pouvoir de la musique en tant que vecteur universel de paix. Le film est d'abord présenté en 2008 dans une version inachevée au Festival du Film de TriBeCa, à New York, avant d'être diffusé dans une version courte (57min), en été 2009 sur le "Public Broadcasting Service" (PBS) - réseau de télévision public à but non lucratif avec 354 stations de télévision membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. La version finale (83 min) est sortie aux États-Unis en octobre 2009 aux États-Unis en DVD en septembre 2009.


Pour vous, selon les circonstances, écrire correspond à...



. une vraie corvée qui vous pourrit la vie ? Vive le dictaphone, le téléphone sans fil et votre webcam...


. une étape obligatoire dont vous vous accommodez pour rédiger un rapport, demander une augmentation de salaire, vous plaindre d'un commerçant malhonnête ou dénoncer un voisin trop bruyant ?


. une activité archaïque, de la nostalgie au charme suranné qui vous ramène au temps de votre enfance, à l'époque des pleins et des déliés, du porte-plume, des plumes Sergent-Major et du bonnet d'âne ?


. un simple plaisir qui vous rend heureux, en maniant le verbe et la langue, afin de faire de belles phrases pour offrir de beaux voyages imaginaires à vos correspondants coincés dans la routine du quotidien ?


. une véritable drogue, vous êtes graphomane ? Pas un jour, pas une heure sans une ligne dans votre journal, sur l'écran d'un de vos ordinateurs, sur une feuille blanche, sur une page de carnet, dans la marge du journal parcouru en buvant votre café noir.


. une religion païenne ? Tous les jours, vous remerciez le ciel d'avoir permis aux sumériens des temps Anciens de vous léguer une si belle invention.

... dîtes-moi donc à quoi correspond, pour vous, le temps passé à écrire ?

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