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mercredi 20 août 2008

Annie Girardot.... elle nous entend, elle nous écoute, parlons plus bas !


Elle a enchanté mes années d'enfance et d'adolescence, les sixties et les seventies. Son étrange regard, capable du plus beau des sourires comme des plus tragiques rictus... a agrippé ma mémoire pour s'y ficher comme un cristal de roche, s'est planté dans mon cœur comme un diamant.

Une beauté hiératique, une duègne espiègle, une gouaille sans pareille, un talent gigantesque servi par une délicate humilité et une farouche intelligence.

Combien de films, combien d'éclats de rire, combien de larmes ?


Perdue au milieu de cette indigne famille du 7ème Art, qui fit d'elle une renégate, qui tenta de la reléguer dans l'oubli, en vrai parents obscènes, je la cherchais partout des yeux sur les écrans devenus trop ennuyeux, dans la presse devenue trop versatile, à la télévision devenue trop aveugle, à la radio devenue trop muette... et
, en 1996, je l'ai écoutée, bien vivante mais torturée par les sanglots et les désillusions... fustigeant un parterre de professionnels misérablement contrits : " Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement… éperdument… douloureusement. Votre témoignage, votre amour me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas tout à fait morte ".

Elle restera à jamais, pour moi... Annie, la Magnifique !

Aujourd'hui, en navigatrice solitaire, elle est partie pour un long voyage sans retour sur un océan d'incertitudes... que mes tendres pensées puissent lui servir de fanaux dans la brume.

Ciao, Annie, la vie est belle... à bientôt !



Annie Girardot évoque le métier d'actrice avec François Chalais, en 1960.

 

Le lundi 28 février 2011, à l'âge de 79 ans, Annie s'est éclipsée sur la pointe des pieds et a rejoint les étoiles au firmament... paisiblement, à l'hôpital Lariboisière à Paris, selon les confidences de Lola Vogel, sa petite-fille, comédienne elle aussi.  

La fille d'Annie Girardot, Giulia Salvatori, également comédienne et auteure, a créé, le 29 mars 2008, l'association " AGIR pour Alzheimer ".


7, rue de Lizy 77440 Mary sur Marne.
Téléphone : 01.60.01.74.33
E-Mail : agirpouralzheimer@hotmail.fr




















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samedi 9 août 2008

Joyeuses Funérailles... Ah, si tous mes amis pouvaient se gondoler de la sorte à mon enterrement !


Aujourd’hui samedi… météo mitigée… moral à l’évanescence. Aussi, comme une solution anti-déprime, plutôt que d’avaler une benzodiazépine, j'ai prévu de retourner voir à Utopia Toulouse, le film "Joyeuses Funérailles" de Frank Oz… Je n’avais pas ri comme cela depuis au moins dix ans. Oh, ce ne sera que la troisième fois que je vois ce film, en trois mois. Vraiment surprenant car assurément revigorant ! Ce film est tout bonnement remarquablement drôle, terriblement décalé, carrément british !
Si tu es intéressé(e), on pourrait s'y retrouver que ce soit à Toulouse ou à Tournefeuille et en prime, on pourra grignoter sur place, avant ou après la séance, au bistrot.
Le film est entrain de devenir culte, en catimini. Le bouche à oreille génère un flux de curieux, désireux de se dilater la rate comme promis par l’amie de l’ami qui entendu dire par son collègue… que c’était génial !
Essaie d’imaginer : déjà plus de 17 000 entrées à Tournefeuille, au moins 14 000 à Toulouse et cela va crescendo. C'est vrai que l'humour noir et grinçant porte à rire, de façon incontrôlée...
En fait, il y aurait de quoi craindre le rendez-vous quand tu penses à des obsèques mortifères, peut-être même macabres, va savoir… mais dès le générique, tu peux subodorer qu’il y a comme un truc sulfureux : la légèreté du ton t'apparaît rapidement évidente quand tu te laisses embarquer par l’animation rigolote. Et dès les premières minutes du film, alors que tu n’as encore rien vu à l’écran, resté noir, tu es sûr que tu vas voir le travail d'un réalisateur surdoué, celui d'une sacrée pointure : la narration est d'une telle subtile force d'évocation !
Et rapidement, le premier éclat de rire intervient devant le flegme mis à mal de Daniel, fils crispé dans la douleur du deuil récent, mis à mal par la stupidité d’un croquemort étourdi.
Et alors, plan après plan, se délite lentement la componction attendue dans de telles circonstances ; le rituel funèbre est culbuté par la bouffonnerie, l’extravagance des rebondissements. Et le jeu des acteurs est exceptionnel… au moins dix portraits antinomiques se télescopent, provoquant l’hilarité dans la salle.
L’éclat de rire d’un spectateur répond en rafale à celui d’un autre plus irrésistible. Le scabreux délire d’un des personnages est bientôt aiguillonné par la trouille d’un autre, offusque un troisième qui fait se bidonner la salle entière. Chacun est plié en quatre, rit à gorge déployée devant cette étrange comédie déjantée.

Que dire des acteurs ? Alan Tudyk est hallucinant, Matt MacFadyen extraordinaire, Kris Marshall tout simplement foldingue, Ewen Bremner sinistrement zarbi, Peter Vaughan délirant tant il est gâteux, Andy Nyman tantôt hypocondriaque tantôt pleutre… les autres tout autant frappadingues, chacun dans leur registre qui va de la retenue guindée à l’ubuesque effronterie. Et au final, on identifie la taille de la prouesse quand on comprend avoir assisté à un étrange huis-clos, sans aucun second rôle. Une leçon insensée de réalisation pour un cinéma devenu trop rare !
Alors, si tu veux venir t’éclater, achète ta place… avant qu'il y ait la queue jusque dans la rue. Et tu n'auras pas d'excuse : elle ne coûte que 3,50 € à la première séance de la journée au lieu de 5,50 € sinon et encore, sache que ces tarifs vont légèrement augmenter dès septembre prochain. Bien sûr, je ne te dis rien du lieu par lui-même... chacun de ces deux cinémas ressemble à une bonbonnière... à un théâtre, à un temple du cinéma. Eh, oui !
Alors, c'est d’accord, Michèle. Tu viens ?



La bande annonce tout aussi désopilante en français qu'en anglais...



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mardi 5 août 2008

L'avez-vous déjà lu ?
Jean Guenot : avis aux amateurs… y-a-t-il un écrivain dans la salle ?




Extraordinaire ! Écrivains en herbe, étudiants en littérature... sortez des autoroutes encombrées, prenez les chemins de lecture vicinaux et ouvrez, en grand, vos yeux pour mieux respirer ! *

* Article publié le 31 mai 1989, dans " Le Journal de Toulouse ".

Cliquez sur le titre pour lire l’interview d’Albert Sigusse, étrange alter égo imaginaire de Jean Guenot ...


(Jean Guenot, prosaïque, faisant la cour à sa fidèle couseuse
Martini 1911. 
Photo Hélène PONNIER)
Roger Nimier et Françoise Sagan aimaient à poser pour les photographes devant leurs bagnoles supersoniques. Il est un écrivain, Jean Guenot, qui préfère apparaître aux côtés de sa bien-aimée, une couseuse Martini 1911.
Cliquez ici pour acheter "La tour de papier"
de Jean Guenot - chez Jean Guenot
.

En effet, cet homme au front dégarni, chaleureux et érudit, sourcils épais et nœud papillon sous le bleu de travail, est un artisan méticuleux de l’objet qu’il vénère : le livre… Il l’écrit, le photocompose, l’imprime sur des papiers précieux, l’assemble et va, jusqu’à le coudre lui-même dans son garage de Saint-Cloud. Drôle de trajectoire que la sienne : École Normale de Saint-Cloud, agrégation d’anglais, doctorat d’État en linguistique, professeur de langue anglaise à la Sorbonne, ami et fervent admirateur de Louis-Ferdinand Destouches alias Céline, l’écrivain maudit – médecin des pauvres. Aujourd’hui romancier, essayiste – « Adieu Papa », « La tour de papier », « Jalmince », « Le chien bleu », « L’étoffe des rêves », « Ugolin ou le pélican », « Androclès et la lionne », « Chroniques de l’homme faible », « Comestibles », « La main cousue », « Gens de rien », 

« Écrire, guide pratique de l'écrivain », « Le goûteur d’encre », « Louis-Ferdinand Céline, damné par l’écriture ». 

Jean s’occupe aussi d’audiovisuel. Touche à tout génial mais malade du monde de l’édition moderne, qui pense plus fric que littérature, il est devenu depuis 1973, son propre éditeur, comme Proust hier, son propre directeur commercial et son… propre manutentionnaire. Un véritable « goûteur d’encre » qui charpente ses dires pour le plaisir indicible des ses lecteurs privilégiés !

Comme les croisés d’antan vers le Saint-Sépulcre, il chemine via la Poste, avec une foi inébranlable, vers ses lecteurs… une odyssée vers les sommets du Parnasse pour ne pas escalader le Golgotha. Dans un souci altruiste d’aider ses contemporains à mieux écrire, il crée, en mars 1987, un journal d’information technique pour les écrivains pratiquants. Idée sublime !


« J’ÉCRIS » à l'adresse suivante : Boîte Postale 101 - 92216 Saint-Cloud Cedex, quatre parutions chaque année (mars, juin, septembre et décembre) qui contiennent des informations sur les conditions concrètes d’exercice de l’écriture en plus d’un long article de fond, à chaque fois sur un sujet différend. Au-delà du contenu, le contenant… splendide au demeurant, lisez : « Le journal est composé en baskerville, caractères d’imprimerie du XVIIIème siècle, très agréable à lire et imprimé modestement – jusqu’en décembre 1988 – à plat sur des rames de feuilles de vélin bouffant au format de 56 cm sur 76 cm. Depuis 1989, il est tiré sur vélin chiffon, un très beau papier plus blond, comme les blés, utilisé jusqu’au XIXème siècle. Vendu par abonnement, au prix de 180 francs pour quatre numéros, non coupés… comme les livres de littérature à l’ancienne – il faudra penser à se munir d’un coupe-papier, moi lecteur vorace, je préfère un couteau-scie. Il est margé sur la plieuse en feuille à plat. Le 56 cm sur 76 cm prend trois plis croisés pour venir à 19 cm sur 28 cm, appelé communément format jésus. Il faut du temps pour régler la machine, avec un pli poche au troisième et deux plis lame au préalable, tout ça pour chasser l’air, ce qui fournit – vous en conviendrez, vous verrez – un ensemble admirable de seize pages. L’éditorial se trouve dans les pages du milieu, ainsi « il risque mieux de résister » aux salissures et on peut le lire d’abord. La mise en page est prévue sans interruption des articles afin de faciliter la lecture sans casser l’attention. C’est devenu inhabituel dans les publications périodiques, ainsi qu’à la télévision. Pas de publicités, ni de subventions (sic).

Roman ? Polar ? Scénario ? Bande dessinée ? Nouvelles ? Les sous ? L’administratif ? Où s’adresser ? Le style ? Les politiques éditoriales ? sont autant de thèmes et bien d’autres encore qu’il traite de façon exhaustive avec une maestria inouïe, prolixe en diable, espiègle et truculent toujours.

Faites comme moi ! Écrivez-lui et entrez dans le fan-club des "guénophiles", recevez « J’ÉCRIS
 ». Vous y trouverez de l’or, des nouvelles, des diamants et un doux parfum… jamais de coquilles. Romanciers, écrivains en herbe, vous y serez entré pour que Jean vous enseigne à vendre à de braves lecteurs des folies construites… Exacerber sa vigilance, apprendre à mieux gérer son imaginaire, mieux habiller ses personnages, en un mot : mieux vivre sa passion de l’écriture… autant d’utilités que Jean Guenot souhaite nous communiquer. Longue vie au champion moderne de notre littérature ! Gloire au héros clandestin qui, j’espère, connaîtra bientôt les feux de la rampe, pour la joie du plus grand nombre ! Patrick Besset.
« J’ÉCRIS » par Jean Guenot, Boîte Postale 101 - 92216 Saint-Cloud Cedex, 16 pages de caviar, pour le prix de la truffe de papier.
Voici la couverture du n° 87 de septembre 2008 : « Ayant écrit des romans et des nouvelles, lorsque je passe à la scène de théâtre ou de film, comment m'y prendre ?». J. Guenot, in J’ÉCRIS no 87, éd. Guenot, septembre 2008.
Encore une fois, vous y lirez l'importance de clarifier vos idées pour mieux charpenter votre texte afin que la carriole ne verse pas au premier virage. Jean Guenot, est incontestablement le maître-charpentier de notre littérature... en vrai Compagnon du Devoir !

Copyright © J’Écris 2008






 








Dernière minute... lu sur www.franceculture.fr     

Né à Paris le 20 janvier 1928. Professeur à la Sorbonne et à l'Université Paris VII, titulaire du cours de création de textes sur Radio Sorbonne jusqu'en 1993, Jean Guenot a mené parallèlement une activité de journaliste et fait-diversier à Témoignage Chrétien, Le Nouvel Observateur, Le Monde, L'Express, Esprit...
Romancier, essayiste (Éditions Ditis, Presses de la Cité, Denoël, Seghers, etc...), il est l'auteur de fictions pour la télévision et, depuis 1959, d'un grand nombre de fictions radiophoniques diffusées sur France Bleu, France Inter (notamment Greffe, Nuit noire 2005) et sur France Culture, notamment : Grillades (1986), Sherlock H. et l'étrange Dr Sigmund F.(1991), Fou d'amour (1995), Maman grave (1998), Bouillon (1998), Pleine ligne (1999) ...

Création Radiophonique
29.11.2008 - Fictions / Drôles de drames | 08-09
"Pas des montagnes" de Jean Guenot

L'écriture de cette pièce a été encouragée par une bourse de la fondation Beaumarchais.



     Paris, février 1942. Lucienne, veuve de Bernard Stein qui fut décoré à Verdun et était resté admirateur de Pétain, a placé dans la vitrine de tailleur de son défunt mari le portrait du maréchal, les médailles de Bernard et aussi son étoile. Elle tire l'aiguille lorsqu'un inspecteur de la police de Vichy se présente pour l'emmener à Drancy en lui expliquant que c'est pour son bien. Alors commence la fuite vers la montagne de Lucienne et de sa fille Alice, une adolescente de quinze ans, à travers la France occupée. Ligne de démarcation, passeurs, contrebandiers, les hommes ne sont pas sans éprouver d'intérêt pour une belle veuve accompagnée d'une tendre orpheline. Seront-elles sauves ? L'auteur, Jean Guenot, avait 14 ans en 1942. Il retrouve ses souvenirs de divers passages de la ligne et retrace avec humour une époque qui fut redoutable.


Retrouvez son oeuvre à ces adresses suivantes :
 Écrivez-lui : editions.guenot@wanadoo.fr.


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samedi 2 août 2008

Une leçon d'écriture ? S'il vous arrive de vivre pareille mésaventure... écrivez-moi, les quiproquos sont rigolos !


Ce n'est pas grave...





Ce matin-là, c'était la veille de Pourim, j'étais arrivé à Orly-Sud complè­tement à côté de mes pompes. Parti de Miami, l'avion avait dû atterrir à Durham. Trois heures d'attente, bloqué dans la carlingue puis changement d'avion pour cause d'avarie. Ce n'était pas mon jour : la grève des services de la navigation aérienne avait provoqué un bordel terrible partout sur le territoire américain. A Orly, pas de chance : celle du personnel d'entretien m'offrit le spectacle d'un aéroport dévasté qui s'étouffait dans un amoncellement de détritus de toutes sortes. Vous ne me croirez pas quand j'ajouterai que mes bagages n'étaient pas là: ils avaient pris la tangente à Durham lors du trans­bordement. Le chef d'escale de la compagnie aérienne me promit une li­vraison à domicile quand je lui eus expliqué vouloir prendre sans tarder la prochaine correspondance pour la province. Je pouvais espérer quelques dédom­magements pour les tracas occasionnés, il me suffirait de lui écrire et de lui envoyer les justificatifs...
Photo © Olivier Théreaux. Ambiance voyage a l'aéroport de Paris-Orly. 
France. Le 5 mars 2004.
j'acquiesçais, rageur et je glissais sa carte dans mon portefeuille. Il n'allait pas être déçu... Vite, j'ai rallié l'aérogare ouest pour m'envoler vers le sud.

Enfin au calme dans cet Airbus A320, je peux repenser à ce mois de folie. Une major américaine avait acheté les droits d'adaptation à l'écran d'un de mes bouquins, j'avais accepté de collaborer au scénario. Vraiment fêlés, ces Ricains ! Mon agent n'avait pas réussi à leur faire comprendre que les tribulations de Germain, repré­sentant de commerce, dans un Limousin d'après-guerre n'avait rien à voir avec le road-movie d'un golden-boy, véritable arnaqueur. Mais ils s'étaient mis dans la tête de cartonner au box-office. Quand la télécopie de Bruce, mon agent à Montpelier (Vermont) me donna le montant du chèque, je lui répondis alléluia. J'allais enfin pouvoir creuser cette piscine dont je rêvais et changer le break poussif pour un Toyota Land Cruiser Station Wagon qui me faisait envie depuis un an. Aussi, quand il me précisa que ce chèque pourrait faire des petits si j'acceptais de mettre la main à la pâte... scout toujours, j'étais prêt à m'envoler pour faire de Germain, un Johnny-belle-gueule.

.../... lire plus. 


Il s'agit d'une des dix-neuf nouvelles littéraires du recueil "Petites inquiétudes sans importance..." disponible en version numérique, au format Kindle, chez Amazon.


Petites inquiétudes sans  importance... 
Recueil de nouvelles de Patrick Besset.
Les Éditions du Busca (1998).    Format Kindle. 
ISBN : 979-10-92471-00-7. Prix : 5,80 euros.




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Bulletin météorologique du jour et des suivants car un écrivain averti en vaudrait deux !




Si le temps est à l'orage, emparez-vous d'un recueil de nouvelles joyeuses, vous pourrez toujours entendre les récriminations de votre compagnon ou de votre compagne qui s'époumone dans la pièce voisine sinon votre descendance qui s'étripe à l'étage.
Si la pluie mouille le jardin, lisez des bandes dessinées, des recettes de cuisine ou des magazines automobiles afin de moins vous mortifier...
Si une éclaircie pointe à l'horizon, saisissez le bouquin abandonné l'avant-veille pour vous installer confortablement devant la vitre du salon.
Si le soleil perce au travers des nuages, prenez un des titres que je vous recommande et jetez dans les cendres de la cheminée une mèche de vos cheveux pour conjurer le mauvais sort... mais de grâce, lisez, lisez encore, lisez toujours.

Il n'y a pas que le sexe ou le travail dans la vie, pas plus qu'il n'y aurait que des bons ou des méchants autour de vous...


livres audio gratuits

Playing for Change : un succès planétaire !

Playing for Change est un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix. En mars 2005, Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, filme le guitariste et chanteur Roger Ridley dans les rues de Los Angeles, interprétant Stand by me. Il décide alors d'ajouter à cette même chanson d'autres musiciens dont Grandpa Elliot à la Nouvelle-Orleans avec sa voix chaude, en superposant leur interprétation à celle de Roger Ridley.

Il part alors avec son équipe à Barcelone, où il enregistre notamment Clarence Bekker sur Stand by me avant de partir pour l'Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Proche Orient afin d'enrichir Stand by me et d'autres chansons créées sur ce même concept. La vidéo officielle de Stand By Me compte aujourd'hui plus de 39 millions de visites sur Youtube et Dailymotion (actualisé en 2012).

Stand by Me (Reste près de moi) est une chanson interprétée par Ben E. King alias Benjamin Earl Nelson (1938-2015), composée et écrite en 1961 par lui-même avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller (1933- ..).

La Fondation Playing for Change est une organisation à but non lucratif destinée au développement d'écoles de musiques à travers le monde. En 2008, une première école de musique est créée par la Fondation à Guglethu, (Ntonga Music School), dans la banlieue de Cape Town, en Afrique du Sud. En 2010 deux écoles de musiques construites et ouvertes: L'École de Musique et de Dance Bizung, à Tamalé (Ghana), L'École de Musique de Kirina (Mali). La Fondation Playing for Change développe des programmes éducatifs au Népal à Tintale (Katmandu) et au Rwanda (Intore Cultural Center) en collaboration avec d'autres organisations.
La formation musicale " The Playing For Change Band " sera en tournée à travers le monde dès février 2012. On y retrouvera Mohammed Alidu (percussions - Nord du Ghana), Clarence Bekker (voix - Pays-Bas/Surinam), Grandpas Elliot (voix/harmonica - Nouvelle-Orléans), Mermans Kenkosenki (voix/percussions - République Démocratique du Congo), Jason Tamba (guitariste - Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo) et Titi Tsira (voix - Gugulethu, township du Cap-Occidental, Afrique du Sud).

D'autres chansons sont rassemblées sur un cd/dvd produit en collaboration avec Concord Records, sorti en avril 2009 aux États-Unis. En 2010, un deuxième album sort, Playing for Change Live, qui réunit des artistes du monde entier sur scène. En 2011, un troisième album sort, "PFC 2: Songs Around The World".

Le documentaire "Playing for change : Peace trough music", (83 min) réalisé par Mark Johnson et Jonathan Walls est un voyage musical sur quatre continents qui relate la réalisation de ces chansons autour du monde, nous mène à la rencontre de musiciens de divers horizons, évoquant la réalité dans laquelle ils vivent et contemplant le pouvoir de la musique en tant que vecteur universel de paix. Le film est d'abord présenté en 2008 dans une version inachevée au Festival du Film de TriBeCa, à New York, avant d'être diffusé dans une version courte (57min), en été 2009 sur le "Public Broadcasting Service" (PBS) - réseau de télévision public à but non lucratif avec 354 stations de télévision membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. La version finale (83 min) est sortie aux États-Unis en octobre 2009 aux États-Unis en DVD en septembre 2009.


Pour vous, selon les circonstances, écrire correspond à...



. une vraie corvée qui vous pourrit la vie ? Vive le dictaphone, le téléphone sans fil et votre webcam...


. une étape obligatoire dont vous vous accommodez pour rédiger un rapport, demander une augmentation de salaire, vous plaindre d'un commerçant malhonnête ou dénoncer un voisin trop bruyant ?


. une activité archaïque, de la nostalgie au charme suranné qui vous ramène au temps de votre enfance, à l'époque des pleins et des déliés, du porte-plume, des plumes Sergent-Major et du bonnet d'âne ?


. un simple plaisir qui vous rend heureux, en maniant le verbe et la langue, afin de faire de belles phrases pour offrir de beaux voyages imaginaires à vos correspondants coincés dans la routine du quotidien ?


. une véritable drogue, vous êtes graphomane ? Pas un jour, pas une heure sans une ligne dans votre journal, sur l'écran d'un de vos ordinateurs, sur une feuille blanche, sur une page de carnet, dans la marge du journal parcouru en buvant votre café noir.


. une religion païenne ? Tous les jours, vous remerciez le ciel d'avoir permis aux sumériens des temps Anciens de vous léguer une si belle invention.

... dîtes-moi donc à quoi correspond, pour vous, le temps passé à écrire ?

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Jacquie Lawson e-cards

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Enfin libre ? Plus de temps libre pour pouvoir écrire, presque zen. Vive l'Euro Millions !




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