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vendredi 1 janvier 2010

Édition à compte d'auteur ou à compte d'éditeur ? Comment éviter le piège tendu à l'apprenti-écrivain désireux de rencontrer son public de lecteurs ?



A partir de 1979, il fut une association qui mettait en garde les écrivains en herbe... afin qu'ils ne se brûlent pas les ailes au feu de leur propre vanité : le C.A.L.C.R.E., une association Loi 1901 à but non lucratif d'information et de défense des auteurs, menée par Roger Gaillard.  

Anciennement Comité des Auteurs en Lutte Contre le Racket de l'Édition... l'association est devenue à partir de 2005, le COSE-CALCRE

  Roger Gaillard, ancien Président du Calcre qui a malheureusement mis la clé sous la porte il y a quelques années... est aujourd'hui directeur de l’Oie Plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). L’Oie plate a été crée par les anciens du Calcre et du magazine Écrire&Éditer. Elle est la seule maison d’édition orientée d’abord vers l’information et la défense des auteurs. Elle publie un à deux titres par an. L’Oie plate prend des risques pour défendre des valeurs liées à la transparence et à l’éthique éditoriale. Les éditeurs à compte d’auteur abusif voudraient la voir disparaître.

Plus de 30 années de pleine conscience, de conseils éclairés...  




Voici une intéressante interview de Roger Gaillard réalisée par le site enviedecrire.com et détaillant l'historique de l'action militante et du devenir de l'association... 



Il est donc bien urgent de ne pas se hâter...


Dessin de Philippe Geluck

Pourquoi donc ? Parce qu'il est important pour tous ceux qui cherchent à être lus, d'examiner le projet d'écriture, de réfléchir à la manière d'être publié pour aller à la rencontre de ses lecteurs. 


Mais pourquoi donc ? Parce que certains marchands du temple prétendant exercer le métier d'éditeur, font miroiter une édition à compte d'éditeur participatif aux postulants à une gloire littéraire. Généralement, ils leur demandent de ne payer que les frais de la maquette et disent se charger de tout le reste. A l'usage, les auteurs... imaginant être des auteurs choyés, s'aperçoivent n'être que de simples clients dupés par ces officines. En effet, le prix qu'ils ont payé pour la réalisation de la maquette a permis aux prestataires peu scrupuleux d'imprimer en plus un premier tirage du bouquin et de régler l'essentiel de leurs charges. Les services de promotion et de diffusion sont faits à minima et l'auteur devra se débrouiller par lui-même pour vendre son livre. Au lieu d'être propriétaire du tirage et de toucher l’essentiel de la recette, c'est l'éditeur qui, sans rien faire de sérieux, empoche les fruits de la vente. Cette méthode représente aujourd'hui le standard de l'arnaque au XXI ème siècle. En effet, quitte à payer pour la lecture, pour la correction et pour l'impression de son bouquin, à payer pour sa diffusion, pour son envoi par la Poste, à payer pour les plaquettes publicitaires, à payer pour des frais de voyage, pour des frais d'hébergement et de bouche, afin d'être présent dans les salons et foires littéraires et d'y défendre son bouquin, à payer pour le voir radio-diffusé, être adapté au cinéma ou à la télévision... autant solliciter les conseils de son ancien instituteur, de son professeur de collège sinon d'un conseiller littéraire professionnel pour une relecture soignée puis aller montrer directement à un véritable imprimeur son précieux manuscrit ou son tapuscrit, lui demander l'établissement d'un simple devis d'impression, de lui passer commande de ce travail et quelques jours plus tard, s'en retourner chez lui pour récupérer les cartons emplis des livres imprimés pour les stocker chez soi, fier comme Artaban... au grenier, au garage ou dans l'abri au fond du jardin. Il sera alors temps de retrousser ses manches pour aller vendre sa prose ou sa poésie par soi-même comme un vrai camelot dans les marchés, les manifestations littéraires de tout poil, par petites annonces dans le journal local et sur Internet. Il s'agit là de la simple auto-édition dans toute sa noblesse...  

Marcel Proust a bien commencé comme cela en payant Grasset pour imprimer son premier bouquin, "Du côté de chez Swann", premier tome de son œuvre si célèbre "À la recherche du temps perdu" 

Vos résultats seront à la hauteur de votre courage, de votre implication, de l'originalité de vos idées marketing et de votre force de conviction... mais au moins, vous aurez la satisfaction d'être sûr d'avoir dépensé votre argent sans avoir été grugé, sans avoir été volé par un aigrefin qui se cachait derrière l'habit d'un éditeur sans scrupule vous ayant fait des promesses que jamais il n'aura tenues. Une véritable tique qui vous aura sucé le sang !

 

Les dix commandements de l'auteur, vus par le Calcre



1. Tu ne cèderas pas ton talent Ad Vitam Aeternam

2. Tu ne cèderas pas sans contrepartie tes droits audiovisuels

3. Tu ne lèveras pas ton crayon sans une avance ou une contrepartie financière adaptée

4. Tes droits, tu récupèreras, si ton œuvre n’est pas exploitée

5. Des informations loyales de ton éditeur, tu obtiendras

6. Tu ne seras pas revendu comme du bétail sans ton autorisation

7. Les provisions de retour, tu contrôleras

8. Une exclusivité limitée (droit de préférence), tu accorderas

9. Par un contrat séparé l’utilisation numérique de ton travail, tu cèderas

10. Avec l’éditeur, les conditions de promotion, tu organiseras

 




La stratégie actuelle du débutant





 


La stratégie AUDACE




Pour plus de détails encore, lire les Conseils aux auteurs de l'Oie plate, conseils précieux comme des pépites d'or. N'hésitez pas à vous abonner à leurs publications, à devenir adhérent.

 






http://patrickbesset.blogspot.fr


 

  Pour en savoir plus, n'hésitez pas, envoyez un courrier électronique à Patrick Besset 


Bulletin météorologique du jour et des suivants car un écrivain averti en vaudrait deux !




Si le temps est à l'orage, emparez-vous d'un recueil de nouvelles joyeuses, vous pourrez toujours entendre les récriminations de votre compagnon ou de votre compagne qui s'époumone dans la pièce voisine sinon votre descendance qui s'étripe à l'étage.
Si la pluie mouille le jardin, lisez des bandes dessinées, des recettes de cuisine ou des magazines automobiles afin de moins vous mortifier...
Si une éclaircie pointe à l'horizon, saisissez le bouquin abandonné l'avant-veille pour vous installer confortablement devant la vitre du salon.
Si le soleil perce au travers des nuages, prenez un des titres que je vous recommande et jetez dans les cendres de la cheminée une mèche de vos cheveux pour conjurer le mauvais sort... mais de grâce, lisez, lisez encore, lisez toujours.

Il n'y a pas que le sexe ou le travail dans la vie, pas plus qu'il n'y aurait que des bons ou des méchants autour de vous...


livres audio gratuits

Playing for Change : un succès planétaire !

Playing for Change est un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix. En mars 2005, Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, filme le guitariste et chanteur Roger Ridley dans les rues de Los Angeles, interprétant Stand by me. Il décide alors d'ajouter à cette même chanson d'autres musiciens dont Grandpa Elliot à la Nouvelle-Orleans avec sa voix chaude, en superposant leur interprétation à celle de Roger Ridley.

Il part alors avec son équipe à Barcelone, où il enregistre notamment Clarence Bekker sur Stand by me avant de partir pour l'Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Proche Orient afin d'enrichir Stand by me et d'autres chansons créées sur ce même concept. La vidéo officielle de Stand By Me compte aujourd'hui plus de 39 millions de visites sur Youtube et Dailymotion (actualisé en 2012).

Stand by Me (Reste près de moi) est une chanson interprétée par Ben E. King alias Benjamin Earl Nelson (1938-2015), composée et écrite en 1961 par lui-même avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller (1933- ..).

La Fondation Playing for Change est une organisation à but non lucratif destinée au développement d'écoles de musiques à travers le monde. En 2008, une première école de musique est créée par la Fondation à Guglethu, (Ntonga Music School), dans la banlieue de Cape Town, en Afrique du Sud. En 2010 deux écoles de musiques construites et ouvertes: L'École de Musique et de Dance Bizung, à Tamalé (Ghana), L'École de Musique de Kirina (Mali). La Fondation Playing for Change développe des programmes éducatifs au Népal à Tintale (Katmandu) et au Rwanda (Intore Cultural Center) en collaboration avec d'autres organisations.
La formation musicale " The Playing For Change Band " sera en tournée à travers le monde dès février 2012. On y retrouvera Mohammed Alidu (percussions - Nord du Ghana), Clarence Bekker (voix - Pays-Bas/Surinam), Grandpas Elliot (voix/harmonica - Nouvelle-Orléans), Mermans Kenkosenki (voix/percussions - République Démocratique du Congo), Jason Tamba (guitariste - Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo) et Titi Tsira (voix - Gugulethu, township du Cap-Occidental, Afrique du Sud).

D'autres chansons sont rassemblées sur un cd/dvd produit en collaboration avec Concord Records, sorti en avril 2009 aux États-Unis. En 2010, un deuxième album sort, Playing for Change Live, qui réunit des artistes du monde entier sur scène. En 2011, un troisième album sort, "PFC 2: Songs Around The World".

Le documentaire "Playing for change : Peace trough music", (83 min) réalisé par Mark Johnson et Jonathan Walls est un voyage musical sur quatre continents qui relate la réalisation de ces chansons autour du monde, nous mène à la rencontre de musiciens de divers horizons, évoquant la réalité dans laquelle ils vivent et contemplant le pouvoir de la musique en tant que vecteur universel de paix. Le film est d'abord présenté en 2008 dans une version inachevée au Festival du Film de TriBeCa, à New York, avant d'être diffusé dans une version courte (57min), en été 2009 sur le "Public Broadcasting Service" (PBS) - réseau de télévision public à but non lucratif avec 354 stations de télévision membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. La version finale (83 min) est sortie aux États-Unis en octobre 2009 aux États-Unis en DVD en septembre 2009.


Pour vous, selon les circonstances, écrire correspond à...



. une vraie corvée qui vous pourrit la vie ? Vive le dictaphone, le téléphone sans fil et votre webcam...


. une étape obligatoire dont vous vous accommodez pour rédiger un rapport, demander une augmentation de salaire, vous plaindre d'un commerçant malhonnête ou dénoncer un voisin trop bruyant ?


. une activité archaïque, de la nostalgie au charme suranné qui vous ramène au temps de votre enfance, à l'époque des pleins et des déliés, du porte-plume, des plumes Sergent-Major et du bonnet d'âne ?


. un simple plaisir qui vous rend heureux, en maniant le verbe et la langue, afin de faire de belles phrases pour offrir de beaux voyages imaginaires à vos correspondants coincés dans la routine du quotidien ?


. une véritable drogue, vous êtes graphomane ? Pas un jour, pas une heure sans une ligne dans votre journal, sur l'écran d'un de vos ordinateurs, sur une feuille blanche, sur une page de carnet, dans la marge du journal parcouru en buvant votre café noir.


. une religion païenne ? Tous les jours, vous remerciez le ciel d'avoir permis aux sumériens des temps Anciens de vous léguer une si belle invention.

... dîtes-moi donc à quoi correspond, pour vous, le temps passé à écrire ?

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Merci Jacquie !


Jacquie Lawson e-cards

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Enfin libre ? Plus de temps libre pour pouvoir écrire, presque zen. Vive l'Euro Millions !




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Voici quelques destinations intéressantes, drôles parfois :

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