FRANCE





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mardi 2 décembre 2008

Portrait.
Autour de Carlos Amoretti…



Pour l’amour de l’art *


* Article publié le lundi 12 février 1990 dans le quotidien régional « Le Journal de Toulouse ».

Monique Ruffié de Saint-Blancat écrit poèmes et nouvelles, traduit des écrivains sud-américains… Elle vient d’organiser la venue à Toulouse, pour la première fois en Europe, de Carlos Amoretti, célèbre artiste uruguayen. Qui est-elle ?

À quarante-six ans, Monique est professeur d’anglais depuis 1973, hier en poste au Lycée Berthelot, au Lycée Bellevue aujourd’hui. Elle fut journaliste et l’attachée de presse d’une maison de disques. Passionnée par l’art, elle a toujours cherché à le servir et à le promouvoir.
En 1985, elle part rejoindre l’Alliance Française à Montevideo, capitale de l’Uruguay, en mission culturelle pour le Ministère des Affaires Étrangères. Elle est chargée de cours de haut niveau tels ceux de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Ville de Paris, et d’animation culturelle. Par-delà les mers, un vrai travail prenant mais fort intéressant qui la passionna. Elle écrivit ainsi dans un de ses poèmes réunis en un recueil : « Cet autre hémisphère au charme trompeur d’éternelles vacances ». Elle y restera jusqu’en août 1988… Quatre années durant lesquelles elle apprit à connaître ce continent qui l’avait déjà séduite. Elle collabore à la mise en place d’un pont culturel ente la France et l’Uruguay, œuvre à la mise en chantier de publications, organise des salons, rencontre des artistes. Entre autres, Jorge Medina Vidal, poète de grand talent, et le peintre Atilio Buriano avec qui elle décidera un recueil de poésies, « Transparences » (publié chez Eché). Ou bien Cristina Cristar, autre dessinatrice qui illustrera le conte pour enfants « Mabelina à Rio » qu’elle avait traduit de l’espagnol et qui paraîtra en Uruguay et en Argentine. En ce moment même, Monique traduit « Les exilés » de Horacio Quiroga, après avoir déjà traduit d’autres contes du même écrivain.
En 1987, l’Université Paris III – Sorbonne nouvelle organise un colloque, tenu à l’UNESCO, sur la littérature uruguayenne ; elle fait partie du comité uruguayen d’organisation pendant qu’un autre comité œuvre à Paris. Amoretti s’était présenté pour présenter un livre dont il était l’illustrateur. C’est ainsi qu’elle nouera une relation d’amitié avec l’artiste. Elle lui confiera quelques poèmes qu’elle a écrit directement en langue espagnole, non traduits en français à ce jour. Ils seront publiés, illustrés par ses soins, dans diverses revues du pays.

Faire mieux connaître les artistes uruguayens


« En Amérique Latine, beaucoup d’écrivains poètes ont le bonheur d’être reconnus comme artistes, statut qu’ils acquièrent plus facilement que les romanciers, par exemple. La poésie y est effectivement achetée en librairie, elle est beaucoup plus lue qu’en Europe où elle ne parvient que par des poètes exilés lors des dictatures tel Mario Benedetti. L’Uruguay est un petit pays coincé entre le Brésil et l’Argentine. Le renom de la France y est grand, le français a été choisi comme première langue étrangère à l’école. Montevideo est une immense capitale pour ce pays puisque la moitié de sa population y vit. Elle est très proche de Buenos Aires qui, sur l’autre rive du Rio de la Plata, est vraiment la capitale intellectuelle de l’Amérique du Sud. Montevideo est en quelque sorte la jumelle – toutes proportions gardées – de Buenos Aires, ce qui explique le rayonnement de l’art uruguayen », me confiait-elle.
Le jour de son retour en France, le projet de faire connaître la travail de certains artistes que s’arrachent les collectionneurs d’outre-Atlantique, avait mûri. Carlos Amoretti est l’un d’eux. Une exposition de ses œuvres se déroule actuellement à la Galerie Khéops. Patrick Besset.

Carlos Amoretti (1988)
Carlos Amoretti, Galerie Khéops – 45, rue des Paradoux. Téléphone : 61.55.41.33. Exposition jusqu’au 11 février 1990.


Exposición individual en Galería Kheops, Toulouse, Francia. Primer plástico uruguayo en el Museo del Afiche y las Artes Gráficas de Toulouse, Francia. 



Depuis 2006, Monique Ruffié est entièrement accaparée par une enquête sur les origines françaises de Carlos Gardel, le célèbre chanteur de tango argentin, l'âme même de cette musique élevée quasiment au rang de religion...
Elle a co-écrit avec
Juan Carlos Esteban et Georges Galopa un livre en langue espagnole : « Carlos Gardel : sus antecedentes franceses » aux éditions Corregidor (Argentine), qui a mis en effervescence le petit monde du tango aux quatre coins de la planète et dont la version française vient d'être publiée chez le même éditeur : « Carlos Gardel : ses antécédents français »...


Carlos Amoretti, "1937".
Dernière minute : le 27 juillet 2010, à Montevideo, Carlos Amoretti s'éteignait à l'âge de 73 ans, victime des suites d'un cancer récidivant. Correo Uruguayo - la poste nationale - avait célébré, en 2001, ses 50 ans de carrière avec l'émission d'un timbre commémoratif d'une valeur faciale de 12 pesos uruguayens, pour un tirage limité à 25 000 exemplaires.






Puertas del Plata. Hommage posthume au peintre urugayen Carlos Amoretti ~ Homenaje póstumo al pintor uruguayo Carlos Amoretti. Directora Puertas del Plata : Mónica González Gibbs. Fotografía y edición : Cecilia Pereira Alvarez. Música: José Grucci.


http://patrickbesset.blogspot.fr


 

  Pour en savoir plus, n'hésitez pas, envoyez un courrier électronique à Patrick Besset 

Bulletin météorologique du jour et des suivants car un écrivain averti en vaudrait deux !




Si le temps est à l'orage, emparez-vous d'un recueil de nouvelles joyeuses, vous pourrez toujours entendre les récriminations de votre compagnon ou de votre compagne qui s'époumone dans la pièce voisine sinon votre descendance qui s'étripe à l'étage.
Si la pluie mouille le jardin, lisez des bandes dessinées, des recettes de cuisine ou des magazines automobiles afin de moins vous mortifier...
Si une éclaircie pointe à l'horizon, saisissez le bouquin abandonné l'avant-veille pour vous installer confortablement devant la vitre du salon.
Si le soleil perce au travers des nuages, prenez un des titres que je vous recommande et jetez dans les cendres de la cheminée une mèche de vos cheveux pour conjurer le mauvais sort... mais de grâce, lisez, lisez encore, lisez toujours.

Il n'y a pas que le sexe ou le travail dans la vie, pas plus qu'il n'y aurait que des bons ou des méchants autour de vous...


livres audio gratuits

Playing for Change : un succès planétaire !

Playing for Change est un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix. En mars 2005, Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, filme le guitariste et chanteur Roger Ridley dans les rues de Los Angeles, interprétant Stand by me. Il décide alors d'ajouter à cette même chanson d'autres musiciens dont Grandpa Elliot à la Nouvelle-Orleans avec sa voix chaude, en superposant leur interprétation à celle de Roger Ridley.

Il part alors avec son équipe à Barcelone, où il enregistre notamment Clarence Bekker sur Stand by me avant de partir pour l'Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Proche Orient afin d'enrichir Stand by me et d'autres chansons créées sur ce même concept. La vidéo officielle de Stand By Me compte aujourd'hui plus de 39 millions de visites sur Youtube et Dailymotion (actualisé en 2012).

Stand by Me (Reste près de moi) est une chanson interprétée par Ben E. King alias Benjamin Earl Nelson (1938-2015), composée et écrite en 1961 par lui-même avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller (1933- ..).

La Fondation Playing for Change est une organisation à but non lucratif destinée au développement d'écoles de musiques à travers le monde. En 2008, une première école de musique est créée par la Fondation à Guglethu, (Ntonga Music School), dans la banlieue de Cape Town, en Afrique du Sud. En 2010 deux écoles de musiques construites et ouvertes: L'École de Musique et de Dance Bizung, à Tamalé (Ghana), L'École de Musique de Kirina (Mali). La Fondation Playing for Change développe des programmes éducatifs au Népal à Tintale (Katmandu) et au Rwanda (Intore Cultural Center) en collaboration avec d'autres organisations.
La formation musicale " The Playing For Change Band " sera en tournée à travers le monde dès février 2012. On y retrouvera Mohammed Alidu (percussions - Nord du Ghana), Clarence Bekker (voix - Pays-Bas/Surinam), Grandpas Elliot (voix/harmonica - Nouvelle-Orléans), Mermans Kenkosenki (voix/percussions - République Démocratique du Congo), Jason Tamba (guitariste - Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo) et Titi Tsira (voix - Gugulethu, township du Cap-Occidental, Afrique du Sud).

D'autres chansons sont rassemblées sur un cd/dvd produit en collaboration avec Concord Records, sorti en avril 2009 aux États-Unis. En 2010, un deuxième album sort, Playing for Change Live, qui réunit des artistes du monde entier sur scène. En 2011, un troisième album sort, "PFC 2: Songs Around The World".

Le documentaire "Playing for change : Peace trough music", (83 min) réalisé par Mark Johnson et Jonathan Walls est un voyage musical sur quatre continents qui relate la réalisation de ces chansons autour du monde, nous mène à la rencontre de musiciens de divers horizons, évoquant la réalité dans laquelle ils vivent et contemplant le pouvoir de la musique en tant que vecteur universel de paix. Le film est d'abord présenté en 2008 dans une version inachevée au Festival du Film de TriBeCa, à New York, avant d'être diffusé dans une version courte (57min), en été 2009 sur le "Public Broadcasting Service" (PBS) - réseau de télévision public à but non lucratif avec 354 stations de télévision membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. La version finale (83 min) est sortie aux États-Unis en octobre 2009 aux États-Unis en DVD en septembre 2009.


Pour vous, selon les circonstances, écrire correspond à...



. une vraie corvée qui vous pourrit la vie ? Vive le dictaphone, le téléphone sans fil et votre webcam...


. une étape obligatoire dont vous vous accommodez pour rédiger un rapport, demander une augmentation de salaire, vous plaindre d'un commerçant malhonnête ou dénoncer un voisin trop bruyant ?


. une activité archaïque, de la nostalgie au charme suranné qui vous ramène au temps de votre enfance, à l'époque des pleins et des déliés, du porte-plume, des plumes Sergent-Major et du bonnet d'âne ?


. un simple plaisir qui vous rend heureux, en maniant le verbe et la langue, afin de faire de belles phrases pour offrir de beaux voyages imaginaires à vos correspondants coincés dans la routine du quotidien ?


. une véritable drogue, vous êtes graphomane ? Pas un jour, pas une heure sans une ligne dans votre journal, sur l'écran d'un de vos ordinateurs, sur une feuille blanche, sur une page de carnet, dans la marge du journal parcouru en buvant votre café noir.


. une religion païenne ? Tous les jours, vous remerciez le ciel d'avoir permis aux sumériens des temps Anciens de vous léguer une si belle invention.

... dîtes-moi donc à quoi correspond, pour vous, le temps passé à écrire ?

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Merci Jacquie !


Jacquie Lawson e-cards

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