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samedi 17 octobre 2015

" Petites inquiétudes sans importance ", recueil de nouvelles aux Éditions du Net, sort en librairie le 24 octobre 2015.


Heureuse surprise !

J'apprends que les Éditions du Net ont retenu mon manuscrit "Petites inquiétudes sans importance...", recueil de dix-neuf nouvelles pour une publication le 24 octobre 2015, en version papier et en version numérique et pour une participation à la Journée du Manuscrit francophone qui aura lieu le 23 octobre 2015.


Résumé


" Dans ce recueil de dix-neuf nouvelles littéraires, avec une force rare, tantôt sardonique tantôt grave, parfois faussement badin, Patrick Besset dépeint une affligeante réalité de la nature humaine qui n'obéirait qu'à d'archaïques pulsions nées du tréfonds d'un cerveau reptilien. Il exhorte ses lecteurs à plus de vigilance, à plus d'exigence pour ne pas laisser l'indifférence faire le lit de la barbarie... "

Auteur


" Patrick Besset est un écrivain français d'origine basque, né en 1960 à Toulouse, en Haute-Garonne. Il a écrit au fil du temps plusieurs romans, une pièce de théâtre, des nouvelles littéraires publiées en Belgique et au Québec. À la fin des années 80, il fut un collaborateur du quotidien régional « Le Journal de Toulouse » avec des chroniques littéraires et artistiques. Il peint avec un réalisme troublant les égarements de la nature humaine, les dévoiements de notre société moderne ou les incongruités du conformisme social, dénonçant avec un humour grinçant l’égoïsme de certains et le cynisme de beaucoup d’autres. Il est traduit en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais. "













 Petites inquiétudes sans importance...
de Patrick Besset.
Les Éditions du Net, 2015.

Prix : 14,00 €.
Version numérique PDF : 11,90 €

 
Le livre est disponible sur la boutique de l'éditeur : http://www.leseditionsdunet.com/nouvelles/3833-petites-inquietudes-sans-importance-patrick-besset-9782312036175.html 

Il est également disponible  avec des frais de livraison symboliques de 0,01 € sur les deux sites Internet suivants : 

Vous pouvez lire ci-dessous un extrait de " Drôles de Pâques... " qui ouvre ce recueil... commentez et partagez sans retenue sur les réseaux sociaux.

Aperçu...



Par ailleurs, je suis invité à Paris, dans les locaux de  l'UNESCO, à la soirée de cérémonie de remise des prix de "La Journée du Manuscrit".








http://patrickbesset.blogspot.fr

 

  Pour en savoir plus, n'hésitez pas, envoyez un courrier électronique à Patrick Besset 

vendredi 7 juin 2013

Ernest Hemingway : « Le vieil homme et la mer ».



L'avez-vous déjà lu ?




Un millésime de 1953... pêche au chef d’œuvre ! *


* Article publié le jeudi 7 décembre 1989 dans le quotidien régional « Le Journal de Toulouse ».


Ernest Hemingway. Photo Pierre Verger vers 1955.
Ernest Hemingway est né en 1898, à Oak Park, près de Chicago. Reporter dès l'âge de 19 ans sur le front italien puis au Moyen-Orient. Il s'installera à Paris pour écrire... Son second roman, « Le soleil se lève aussi » le fera naître au public. Le succès et la renommée lui permettront d'être grand voyageur, témoin de son époque. Lors de la guerre civile espagnole, l'année 1936 le voit correspondant de guerre auprès du camp républicain. « Pour qui sonne le glas » sera son cri. Il participe aux combats de 39-45 aux côtés de la Division Leclerc... Puis Cuba, l'Italie, l'Espagne. Il obtient en 1954, pour ses cinquante-six ans, le Prix Nobel de Littérature. Malade en 1961, il abrègera ses souffrances d'un coup de fusil de chasse. En 1953, il avait fait paraître un court roman « Le vieil homme et la mer ». Splendide !



« Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream ». C'est par ces mots qu'Ernest entame son récit. Comme une fable, comme une légende... Septembre. Santiago, vieux pêcheur cubain, est bredouille depuis quatre-vingt jours. Un jeune garçon, Manolin, ami du vieux depuis longtemps l'a accompagné durant ces longs jours. Mais la poisse étant sur le vieux, les parents ont placé le gamin sur un autre bateau. Le vieux pêcheur garde l'espoir d'une belle prise pour bientôt. Le gamin aussi... tant sont grands l'estime et le respect qu'il a pour son aîné. L'adolescent persiste, tout en nuances, à préserver la dignité du vieux que les gens du village malmènent ; il persiste à lui faire ignorer la misère qui le guette. Car pas de pêche, pas d'argent... Un soir, le vieil homme s'endort confiant. Demain, quatre-vingt cinquième jour sera un beau jour. Il partira pour enfin ferrer un grand poisson, un espadon. L'aube le voit partir, seul dans sa barque, ramant sans effort, posant ses appâts et surveillant ses trois badines, lestées de sardines. Deux lignes de plus... A midi, un espadon mord et se met à l'entraîner vers plus au large. S'ensuit une longue traque, une très longue attente, aux aguets. Trois jours. L'aïeul, observant la tension du fil et la surface de l'eau. Vers midi du troisième jour, le vieux a enfin raison du poisson gigantesque, six mètres de long, plus d'une tonne. Le harpon a percé le cœur de l'espadon. Trop grand pour pouvoir contenir dans la barque, le poisson est amarré le long de la frêle embarcation. Voile dehors pour le retour, David remorquant Goliath. Un long calvaire... les requins, vautours de la mer, arrivent et s'attablent devant le festin. A chaque mâchoire qui claque, s'en va un morceau du trésor du vieux squale. Puis viendront deux autres charognards qu'il  tuera pareillement. Mais l'espadon fond, perd sa chair devant les attaques de deux autres requins. Vers minuit, la meute entière se jette dans la bataille et achève de dépecer le fruit de ses efforts. Amère victoire ! La nuit l'accueille, le port est bientôt là, le village dort. Le vieil homme échoue sa barque, l'immense squelette blanc, l'épée dressée, accrochée à son flanc. Il se laisse aller sur sa couche et plonge dans le sommeil...Ernest nous offre là une odyssée remarquable. Il est si facile d'écrire long sans craindre que la sauce soit trop aigre ou n'encartonne la langue que l'on apprécie d'autant plus un court roman. Dans cet exercice de brièveté, aucune erreur n'est permise, aucune lourdeur n'est pardonnée. Ernest a su gagner ce pari; il nous montre les illusions et les déceptions d'un vieil homme voulant reconquérir l'estime de ses concitoyens, de ses frères. Heureuse défaite !
Ernest Hemingway. Photo de Yousuf Karsh, 1957.
Un très beau soliloque face à l'océan rythme la course avec les réminiscences du souvenir. Beauté des mots, beauté des couleurs, beauté des grands espaces. De l'art de sortir grandi dans l'adversité. Un chef d’œuvre qui n'a pas pris de ride ! Patrick Besset.
 
« Le vieil homme et la mer » par Ernest Hemingway, traduit de l'anglais par Jean Dutourd chez Gallimard in « Folio - n° 7 » et in « La Pléïade - Œuvres romanesques, tome 2 »






















En avril 1999, Françoise Cibiel pour la collection Quarto des Éditions Gallimard eut la bonne idée de publier une édition fort intéressante : « Nouvelles complètes ».  
En effet, Ernest Hemingway était plus soucieux du destin de ses histoires que de celui de ses romans... la publication de ce recueil de soixante dix-huit nouvelles comme une véritable  somme constituait ainsi un vibrant hommage : cette collection propose une mise à nu des œuvres, sans annotations ni appareil critique, laissant au lecteur la simple joie de la rencontre avec l'écrivain tout en offrant un format souple des plus pratiques, à prix réduit.





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François Bon, « Le Vieil Homme » et l’amer
20 février 2012.

L’écrivain qui avait mis en vente sur le Net une traduction de l’œuvre d’Ernest Hemingway, s’est vu interdire sa diffusion par Gallimard qui se revendique propriétaire des droits du roman.
Par Éric Loret.

C’est le tweet clash des trois derniers jours : « Gallimard n’a rien contre Publie.net et ne demande pas de dédommagements à FBon. Passez un bon week-end ». Réponse de l’écrivain François Bon : « Menteurs ! J’ai la lettre ! ».

Vendredi après-midi, l’auteur de
« Daewoo » (2004, prix Wepler) a annoncé sur son compte Twitter que Gallimard lui avait enjoint de « faire disparaître » de son site Publie.net, spécialisé dans la vente de littérature contemporaine, la traduction qu’il avait faite du Vieil Homme et la Mer d’Ernest Hemingway. Également que Gallimard demandait des « dédommagements pour les 22 (vingt-deux) exemplaires téléchargés » à 2,99 euros pièce. Cette traduction est un « projet de vie ancien », précise François Bon, qui trouve la vieille version Dutourd de Gallimard « lourdingue et approximative ».

Juste après, @fbon, « dégoûté », déclarait son intention de fermer son site, condamner mail, téléphone, tweet et même : « pour ceux qui ont mon adresse : viens de mettre à ma poubelle 75 kilogrammes de Pléiade y a Michaux Gracq Borges Char.» Maître Eolas dans la foulée : « Et voilà, @gallimard, pour gagner 3 euros de droits d’auteur, vient de s’offrir un bad buzz à 1 million ». Les plus énervés des tweets de François Bon ont disparu depuis, mais le hashtag #gallimerde avait hier encore de beaux restes.


Qui a raison ? François Bon savait que le texte du Vieil Homme et la Mer était dans le domaine public au Canada. Il croyait qu’il en était de même aux États-Unis, ce qui aurait rendu la plainte de Gallimard obsolète, le copyright ne pouvant être plus long en France que celui du pays d’origine de l’auteur. Hélas, comme l’a expliqué Cécile Dehesdin sur Slate.fr, les droits du Vieil Homme auraient pu tomber en 1980, soit vingt-huit ans après sa publication, si la dernière épouse de Hemingway n’avait eu la bonne mauvaise idée de les prolonger, soit jusqu’en 2047. Mais comme le copyright français, c’est soixante-dix ans après la mort de l’auteur, même si les droits courent encore dans son pays d’origine, la libération du texte de « Papa » serait plutôt vers 2032. En revanche, François Bon peut vendre sa traduction en ligne au Canada, à condition que le site marchand empêche les Français de se procurer le livre litigieux.

Gallimard, qui ne veut pas endosser le rôle du méchant, a fini par déclarer que « si on suit strictement la règle, nous sommes en effet les seuls à pouvoir publier une traduction de cette œuvre. Mais, vis-à-vis de la succession Hemingway, […] nous sommes tenus contractuellement de faire respecter ces droits. François Bon n’avait probablement pas connaissance de ces accords contractualisés ».

Dimanche matin, François Bon reconnaissait son « erreur juridique », tout en pointant que « les droits numériques n’étant probablement pas explicitement spécifiés dans l’accord de commercialisation de l’œuvre établi dans les années 80 qui fait de Gallimard le cessionnaire exclusif (quelle expression) des héritiers du vieux lion », il pourrait aller en justice s’il le voulait. Mais qu’il ne veut pas.




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Hemingway est-il dans le domaine public ?

Article de Céline Dehesdin, publié le 17/02/2012 sur www.slate.fr. Mis à jour le 17/02/2012 à 19h21.

L'éditeur de livres numériques François Bon est en conflit avec Gallimard pour avoir publié une nouvelle traduction du « Vieil homme et la mer ».
Un désaccord entre Gallimard et la maison d'édition numérique Publie.net illustre à quel point le domaine du droit d'auteur est labyrinthique.
François Bon de chez Publie.net a écrit une nouvelle traduction du Vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway diffusée sous forme numérique. Les Éditions Gallimard, qui publient Hemingway, ont alors envoyé un courrier à plusieurs plateformes proposant cet e-book à la vente, raconte-t-il sur son blog Tierslivre, l'e-mail disant  : « Les Éditions Gallimard sont propriétaires des droits d’édition (y compris des droits d’édition au format numérique) pour cet ouvrage ».
Comme le note Maître Eolas sur Twitter, en France la transmission des droits de l'auteur « est subordonnée à la condition que chacun des droits cédés fasse l'objet d'une mention distincte dans l'acte de cession ». C'est-à-dire qu'il faudrait que les ayants droit d'Hemingway aient précisément cédé les droits numériques de l'écrivain à Gallimard dans un contrat les liant. Les Éditions Gallimard poursuivent : « Elles demandent à l’éditeur Publie.net de retirer cet ouvrage de la vente, dont la publication et la commercialisation constituent un acte de contrefaçon. Si vous proposez cet ouvrage à la vente, nous vous demandons de procéder à son retrait immédiat de votre plateforme ».
Dans son billet et sur Twitter, François Bon explique avoir retiré son livre numérique de la vente. Il estime que « Gallimard diffuse depuis 50 ans une traduction lourdingue et approximative de Jean Dutourd du Vieil Homme et la Mer », « pas disponible au format numérique », et que sa propre traduction était un « projet de vie ancien ».
L'éditeur, qui affirme que Gallimard lui a demandé des dédommagements pour les 22 exemplaires de sa traduction achetés (ce que Gallimard démentait vendredi soir sur Twitter), envisage d'arrêter totalement l'activité de Publie.net, estimant ne pas pouvoir «continuer dans un contexte de telle hostilité».
On peut déplorer la traduction du Vieil Homme et la Mer de Gallimard, ou l'étendue temporelle des droits d'auteurs, comme l'ont fait de nombreuses personnes sur Twitter avec le mot clé #Gallimerde, ou via cette pétition. Mais qui a raison quant aux droits du livre? Est-il dans le domaine public ou pas?
Dans son message, François Bon dit aussi qu'Hemingway, mort en 1961, est dans le domaine public aux États-Unis et au Canada. C'est vrai pour le Canada, où les ouvrages tombent dans le domaine public 50 ans après la mort de leur auteur.
Mais ce n'est pas le cas aux États-Unis. Le Vieil Homme et la Mer a été publié en 1952, à une époque où la loi protégeait le copyright de son auteur pendant 28 ans après la parution d'un ouvrage (soit jusqu'en 1980 pour celui-ci).
Pour les ouvrages publiés à cette époque, la loi américaine prévoyait que si le copyright était renouvelé au bout de ces 28 ans, il courait pendant 67 ans de plus, comme l'explique Stephan Fishman dans The Public Domain: How to Find & Use Copyright-Free Writings, Music, Art & More. Or, la quatrième et dernière épouse d'Ernest Hemingway, Mary, a renouvelé le copyright du Vieil Homme et la Mer en 1980.
Le roman n'entrera donc dans le domaine public aux États-Unis qu'en 2047 (1980+67). On peut noter que, si Mary Hemingway ou un autre ayant droit a pris soin de renouveler le copyright de toutes les œuvres de l'écrivain, pas une seule ne sera dans le domaine public américain avant 2018, la première, Trois histoires et dix poèmes, ayant été publiée en 1923.
Pourquoi un tel intérêt pour le droit d'auteur américain? Parce qu'Hemingway était Américain et que, selon la loi française, si l’œuvre était dans le domaine public aux États-Unis, elle le serait également dans notre pays, et François Bon serait donc libre de la traduire et de la publier.
En France, comme l'expliquait un article d'Alexis Boisseau en septembre dernier, «les droits subsistent pour les ayants droits 70 ans après le 1er janvier qui suit la mort de l’auteur». Soit 2032 pour Ernest Hemingway. Quelle date choisir entre 2047 et 2032 ?
Notre loi prévoit que la « la durée de protection est celle accordée dans le pays d'origine de l’œuvre sans que cette durée puisse excéder » celle prévue par la loi française. Dans le cas du Vieil Homme et la Mer, la durée américaine excède la durée française, le livre sera donc dans le domaine public dans notre pays en 2032.
Cécile Dehesdin. Journaliste à Slate.fr, où elle traite notamment de sujets touchant à l'Internet, la justice, la pop culture et les États-Unis. Elle a un double-master de journalisme de l’École de Journalisme de Sciences Po et de Columbia University à New York (lauréate Fulbright).


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 Il est à noter l'adaptation remarquable de ce chef d’œuvre littéraire réalisée au Canada, en 1999, en langue française, par Alexandre Petrov (né en Russie, en 1957)... il s'agit d'un splendide film d'animation de 20 minutes. 
Exclusivement réalisé à la main, peinture à l'huile, du bout des doigts, sur 29 000 plaques de verre. Sa poésie est intense, les couleurs sont lumineuses et la touche artistique exceptionnelle : elle a impressionné douze jurys internationaux dont celui des Oscars américains (Oscar du meilleur court-métrage d'animation) et du Festival d'Annecy qui ne s'y sont pas trompés.  
Régalez-vous à votre tour en le visionnant (ci-dessous), dans sa version intégrale, en V.O. (français) ou en japonais !



 










Depuis 2004, le DVD est disponible aux Éditions Montparnasse : 10 €.
Sont inclus trois autres courts métrages d'Alexandre Petrov : La Sirène, La Vache et Le rêve d’un homme ridicule.
Le DVD est proposé dans un transfert 4/3 au format 1.33, accompagné d’une piste son française en Dolby Stéréo tout comme la version originale. Des sous-titres français sont également disponibles.
En guise de suppléments, cette édition comprend un
« making of » de 9 mn et un portrait d’Ernest Hemingway de 17 mn.
http://patrickbesset.blogspot.fr


 

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samedi 8 octobre 2011

Est-il illusoire de croire en la rédemption ? La condition humaine est-elle celle du fauve, toujours prêt à sortir ses griffes ?




Ticket, s'il vous plaît...


    C'est beau, par ici... mais il doit y pleuvoir ou y faire froid dès le début du mois de septembre. Heureusement que ce vieux wagon est bien chauffé, j'ai grelotté en gare jusqu'à presque minuit... jusqu'à ce que le train démarrât. Maintenant, ça va mieux. Je regarde avec distraction, sur la vitre les gouttes d'eau comme des larmes d'enfant. Takeuffou, takeuffou. Ça cogne. Remarque, je m'en fous... tempo à trois temps, le bruit sourd et régulier des roues sur les rails me rend somnolent.

     Je me souviens de la mère au charme discret, à la peau laiteuse et aux yeux bordés de fines ridules. La gosse n'avait pas encore sept ans, très volontaire, elle aimait les glaces. Et toi ? me demanda-t-elle. Ni les choux-fleurs ni les artichauts, je fis. Sa voix innocente comme une fontaine, son rire clair m'éclaboussait en fraîche cascade pendant que je glissais mes doigts dans ses cheveux bouclés. N'embête pas le monsieur, avait recommandé sa mère. J'étais entré dans ce clinquant fast-food pour me mettre sous la dent un hamburger. Depuis le temps que je voulais goûter à ces saveurs d'outre-Atlantique ! Je voulais voir à quoi res­semblaient ces cantines, découvrir l'odeur. Enfin choisir et manger avec mes doigts. J'ai pris un cheeseburger. Et en pensant à ceux qui sont restés à l'ombre, j'ai mangé un fishburger pour Crésus au mitard et des cro­quettes de poulet pour Gaëtan qui ne sortira jamais. C'était presque dégueulasse. Pas de quoi faire tout ce cinéma !
     J'ai offert à la gosse un... un quoi déjà ? Un milkshake ? Non, un sundae, ouais. Avec une longue giclée de chocolat brûlant et plein de petits trucs dessus. Juste pour la voir sourire... Mais non, elle ne m'embête pas, laissez ! Et puis bla-bla, bla­blabla... une vraie pipelette, sa mère. Par bribes, j'avais pu saisir le sens commun de leur vie ordinaire. À un moment, elle s'était avisée qu'il était temps. Elle s'était alors penchée vers moi, confuse. Est-ce que j'accepterais de surveiller sa gosse et leurs achats dans les sacs encombrants pendant qu'elle irait chercher sa voiture, garée trop loin ? Mais bien sûr...

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Il s'agit d'une des dix-neuf nouvelles littéraires du recueil "Petites inquiétudes sans importance..." disponible en version numérique, au format Kindle, chez Amazon.


Petites inquiétudes sans  importance...
Recueil de nouvelles de Patrick Besset.
Les Éditions du Busca (1998).    
Format Kindle. 
ISBN : 979-10-92471-00-7Prix : 5,80 euros.




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    lundi 11 octobre 2010

    Que faire quand les Parques vous réveillent au son du clairon avec une étrange partition... Hardi, me voilà ou courage, fuyons ?



    Drôles de Pâques....



    La veille était un mardi, je m'en souviens, un début d'après-midi. Fin du mois d'avril. Temps frais, presque ensoleillé mais lumière blafarde. Les arbres commençaient à verdir; l'intermittence de l'ombre des platanes faisait cligner mes yeux tandis que la voiture de mon frère filait bon train sur la départementale déserte. 

    Nous nous étions arrêtés pour une petite collation et j'avais pris un plaisir indicible à tailler dans le steak saignant. Les pommes de terre rissolées fleuraient bon et même le demi-pichet de vin de pays était convenable... Cela m'avait mis de bonne humeur. Heureusement car depuis le matin, je n'étais pas à toucher avec des pincettes : trois jours avant, Clara m'avait envoyé sur les roses. Il n'était plus question que je continue à passer la voir comme quand bon me semblait, avec tout juste un petit coup de fil trop bref pour m'annoncer quand ce n'était pas après un message sur son répondeur téléphonique. Elle pourrait ne plus être seule... et il m'avait fallu lui rendre les clefs de son appartement. Jamais une toile ni même une invitation au restaurant, avait-elle ajouté. Là, elle exagérait. Parfois, je m'arrêtais chez le fleuriste et j'achetais une splendide brassée de fleurs aux couleurs éclatantes, elle s'en étonnait parce que c'était délicieusement rétro mais ce n'était jamais pour son anniversaire... j'aimais lui dire « Je t'aime ! » en lui offrant un bouquet de fleurs. Elle me regardait, décontenancée, presque méfiante.
    - Et le dire avec ta queue ? glissait-elle mi-figue, mi-raisin en se déshabillant.
    Elle avait des formes plantureuses. Cela me rendait fébrile, mes doigts voletaient comme les bras d'une pieuvre, l'effleurant, la faisant frissonner. Vorace, je goûtais à tout, jamais rassasié. Sur sa peau fine, laiteuse, se dessinaient des veines bleutées. J'aurais presque pu voir battre son cœur quand nous retombions exténués, gorgés d'amour, les narines palpitantes. Féline ou coquine, elle venait se frotter contre moi telle une chatte. J'admets que bien souvent, je ne fus pas de taille, je n'étais pas capable de la faire gémir autant de fois qu'elle l'aurait souhaité.
    - Tu touches à tout mais tu ne finis rien, crachait-elle furieuse. Dur-dur de bosser trois nuits de rang, à souder de minuscules composants électriques, d'accumuler des vertiges, des contrariétés à cause de petits chefs misérables, à l'affût des mauvaises cadences. Le quatrième matin, souvent à l'aurore, je m'enfuyais de ce bâtiment maudit en accélérant le pas. 

    Je passais devant la cahute des gardiens, clic-clac dans la pointeuse et je m'arrêtai aussitôt après devant la cabine téléphonique à l'angle de l'avenue, heureux d'être enfin libre pour trois jours, cinq quand le week-end venait en suivant comme une cerise sur le gâteau. Je composais le numéro d'une Clara ensommeillée.. et vite, je prenais un bus pour, plus vite encore, me précipiter entre ses jambes et mettre mes oreilles au chaud. Espérer réaliser des prouesses était devenu une vaine espérance. 
    Le temps des acrobaties, des assauts langoureux était bien loin. Je crois bien qu'il m'arriva de m'endormir, les joues posées sur le velours de l'intérieur de ses cuisses, j'avais pu voir naître sur son visage un rictus méprisant quand j'avais sursauté. Il était clair qu'un jour, elle en aurait assez. Ce jour-là était arrivé...









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    Les Éditions du Busca (1998). 
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    ISBN : 979-10-92471-00-7.
    Prix : 5,80 euros.



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      vendredi 11 juin 2010

      Qui ose penser qu'être soi-même victime d'ostracisme rend plus compatissant, plus tolérant sinon plus digne ?

      Si d'aventure...


      Depuis plusieurs mois, je ne mène que d'insignifiants combats. Contre les insomnies ou l'ennui, contre les mites ou les cafards qui hantent mon chez-moi. Je crains d'avoir perdu la course contre la montre si j'ai marqué des points contre la douleur.

      Depuis, je mange peu, je ne sais pas pourquoi. Mon appétit s'en est allé quand la douleur m'a quitté. Avant, elle m'emplissait tout entier, une véritable intruse et mon appétit était féroce. Mon corps scandait chaque attaque de la douleur par une crise de boulimie qui me voyait m'empiffrer de l'aube jusqu'au crépuscule. Je profitais des inexplicables répits nocturnes pour descendre chez l'Arabe ouvert très tard et y acheter de quoi bâfrer. Les douleurs aiguës m'interdisaient le salé et les douleurs sourdes me ramenaient vers des saveurs moins amères. L'Arabe et son commis m'observaient sans un mot, je pouvais voir leurs regards dans le grand miroir rond au-dessus de la machine à trancher le jambon, juste à côté des yaourts et des froma­ges. Là, je cueillais du beurre demi-sel et un gros morceau de roquefort que j'affectionnais. Maintenant, son goût prononcé provoque en moi des nausées. Je pivotais ensuite pour faire face au rayon des gâteaux et vlan, congolais, macarons, madeleines, boudoirs et palmiers dans mon caddie minuscule; je les grignoterai lorsque la douleur plus diffuse, la peur envolée, je me remettrai à écrire. Ne pas oublier les quelques gourmandises à la naphtaline et à la pyréthrine pour mes mites et mes cafards.

      Aujourd'hui, je n'ai pas mangé. Avant la douleur, j'étais soucieux de savoir bien préparer les morilles farcies à la catalane, l'escudella, de m'es­sayer à cuisiner un xamango ou un merlu koskera, une poule au pot ou un confit d'oie, ou bien encore un délicieux alicot, un pétaram, parfois un azinat aux choux. J'attendais Noël pour exécuter la recette inoubliable de la merlussade transmise par une énorme Ariégeoise. Mon goût s'en est allé, en même temps que mon appétit... je pense que le jour où je ne me satisferai que d'un infâme brouet, je me pendrai ou je me jetterai sous les roues d'un train ou bien encore j'avalerai le potage d'une sorcière. Mais j'aurai peur d'avoir mal, j'ai souffert si longtemps que la seule idée de la douleur revenue me paralysera, me coupera le souffle, m'asphyxiera presque... quelle ironie !


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      vendredi 7 août 2009

      S'il suffit de neuf mois à une femme pour être heureuse, il lui faudra le restant de ses jours pour parvenir à être comblée...

       

      Pauvre Paul,



      Même si le sort de Titou, notre fils t'indiffère aujourd’hui, laisse-moi au moins te dire... que si j'ai su t'aimer, la lassitude a vaincu l'habitude. Le lendemain de ton départ pour si loin, à cinq heures du matin, notre Titou s'était réveillé et avait jeté un oeil vers ton père qui déjà s'affairait. Il faisait bien froid, les premières gelées avaient refroidi l'intérieur de la petite cabane. Ton père, son grand-père... son papé comme il disait, avait soufflé sur les braises encore vives. Titou avait allumé la lampe au-dessus de sa couche, celle du haut bien sûr car celle du bas est pour ton père, tu t'en souviens ? Il avait émergé de son sac de couchage, le nez rougi. Les deux labrits avaient jappé de joie, celui au poil sali par la boue était venu le lécher, la truffe curieuse. Il fallait faire vite, ils avaient à regrouper toute les bêtes avant la descente dans la vallée. Titou avait avalé un grand bol de lait dans lequel il avait mis de gros morceaux de pain à tremper. Trois carrés de sucre par-dessus. Ton père, lui, s'était goinfré avec un bon morceau de saucisson, un verre de vin rouge avant de faire claquer sa langue comme à l'accoutumée. Le lendemain était le jour du grand retour...

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      Les Éditions du Busca (1998).    
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      ISBN : 979-10-92471-00-7Prix : 5,80 euros.


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      samedi 2 août 2008

      Une leçon d'écriture ? S'il vous arrive de vivre pareille mésaventure... écrivez-moi, les quiproquos sont rigolos !


      Ce n'est pas grave...





      Ce matin-là, c'était la veille de Pourim, j'étais arrivé à Orly-Sud complè­tement à côté de mes pompes. Parti de Miami, l'avion avait dû atterrir à Durham. Trois heures d'attente, bloqué dans la carlingue puis changement d'avion pour cause d'avarie. Ce n'était pas mon jour : la grève des services de la navigation aérienne avait provoqué un bordel terrible partout sur le territoire américain. A Orly, pas de chance : celle du personnel d'entretien m'offrit le spectacle d'un aéroport dévasté qui s'étouffait dans un amoncellement de détritus de toutes sortes. Vous ne me croirez pas quand j'ajouterai que mes bagages n'étaient pas là: ils avaient pris la tangente à Durham lors du trans­bordement. Le chef d'escale de la compagnie aérienne me promit une li­vraison à domicile quand je lui eus expliqué vouloir prendre sans tarder la prochaine correspondance pour la province. Je pouvais espérer quelques dédom­magements pour les tracas occasionnés, il me suffirait de lui écrire et de lui envoyer les justificatifs...
      Photo © Olivier Théreaux. Ambiance voyage a l'aéroport de Paris-Orly. 
      France. Le 5 mars 2004.
      j'acquiesçais, rageur et je glissais sa carte dans mon portefeuille. Il n'allait pas être déçu... Vite, j'ai rallié l'aérogare ouest pour m'envoler vers le sud.

      Enfin au calme dans cet Airbus A320, je peux repenser à ce mois de folie. Une major américaine avait acheté les droits d'adaptation à l'écran d'un de mes bouquins, j'avais accepté de collaborer au scénario. Vraiment fêlés, ces Ricains ! Mon agent n'avait pas réussi à leur faire comprendre que les tribulations de Germain, repré­sentant de commerce, dans un Limousin d'après-guerre n'avait rien à voir avec le road-movie d'un golden-boy, véritable arnaqueur. Mais ils s'étaient mis dans la tête de cartonner au box-office. Quand la télécopie de Bruce, mon agent à Montpelier (Vermont) me donna le montant du chèque, je lui répondis alléluia. J'allais enfin pouvoir creuser cette piscine dont je rêvais et changer le break poussif pour un Toyota Land Cruiser Station Wagon qui me faisait envie depuis un an. Aussi, quand il me précisa que ce chèque pourrait faire des petits si j'acceptais de mettre la main à la pâte... scout toujours, j'étais prêt à m'envoler pour faire de Germain, un Johnny-belle-gueule.

      .../... lire plus. 


      Il s'agit d'une des dix-neuf nouvelles littéraires du recueil "Petites inquiétudes sans importance..." disponible en version numérique, au format Kindle, chez Amazon.


      Petites inquiétudes sans  importance... 
      Recueil de nouvelles de Patrick Besset.
      Les Éditions du Busca (1998).    Format Kindle. 
      ISBN : 979-10-92471-00-7. Prix : 5,80 euros.




      http://patrickbesset.blogspot.fr


       

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      mardi 22 juillet 2008

      Où l'on découvre tristement que la désespérance et l'intempérance ressemblent à Charybde et à Scylla !

      Goûter la vie...
      (extrait)

      Photo © Olivier Théreaux.
      Près du Panthéon (rue Laplace), le bistro "
      L’Écurie ", Paris V e, France,
      le 27 février 2004.


      A trop ourler sa conscience, on court le risque de découdre sa raison... Piccolo courait ce risque... Toujours pour ne plus avoir envie de boire, il buvait. Pour ne plus se sentir boire, il buvait souvent. Parfois, il buvait pour ne plus se souvenir... Et comme il était déraisonnable, il continuait de boire pour gommer sa vie. Il buvait encore pour tenter vainement d'en comprendre l'utilité...
      Imbibé comme une éponge, Piccolo pleure... les souvenirs affluent... Il était un homme anodin mais respectable, on excusait chez lui une certaine hardiesse de ton, on appréciait sa rhétorique enflammée... Il vénérait la poésie. Il fut marié à une fille capricieuse qui fit de son fiancé une véritable marionnette. De l'homme libre qu'il était, elle avait fait un mari falot. Il s'était mué en chiffe molle et était devenu la risée, sous cape, de leurs amis. Il n'avait pas su imposer ni ses rêves ni ses envies... il s'immergea dans ceux de sa fiancée dans le même temps qu'il l'épousait. Finies les balades dans le parc, elle n’aimait pas marcher. Finies les croûtes qu'il brossait sur des cartons blancs, elle n'aimait pas sa peinture. Finies les virées avec ses potes, elle n'aimait pas ses potes. Finie sa liberté...
      .../...


      Une édition en langue anglaise et une édition bilingue sont également disponibles.

      Vous pouvez écouter son adaptation radiophonique réalisée par la RTBF...



      Faut pas pousser...
      Nouvelle de Patrick Besset.
      Les Éditions du Busca (1998).    
      ISBN : 979-10-92471-00-7.


      http://patrickbesset.blogspot.fr


       

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      Bulletin météorologique du jour et des suivants car un écrivain averti en vaudrait deux !




      Si le temps est à l'orage, emparez-vous d'un recueil de nouvelles joyeuses, vous pourrez toujours entendre les récriminations de votre compagnon ou de votre compagne qui s'époumone dans la pièce voisine sinon votre descendance qui s'étripe à l'étage.
      Si la pluie mouille le jardin, lisez des bandes dessinées, des recettes de cuisine ou des magazines automobiles afin de moins vous mortifier...
      Si une éclaircie pointe à l'horizon, saisissez le bouquin abandonné l'avant-veille pour vous installer confortablement devant la vitre du salon.
      Si le soleil perce au travers des nuages, prenez un des titres que je vous recommande et jetez dans les cendres de la cheminée une mèche de vos cheveux pour conjurer le mauvais sort... mais de grâce, lisez, lisez encore, lisez toujours.

      Il n'y a pas que le sexe ou le travail dans la vie, pas plus qu'il n'y aurait que des bons ou des méchants autour de vous...


      livres audio gratuits

      Playing for Change : un succès planétaire !

      Playing for Change est un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix. En mars 2005, Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, filme le guitariste et chanteur Roger Ridley dans les rues de Los Angeles, interprétant Stand by me. Il décide alors d'ajouter à cette même chanson d'autres musiciens dont Grandpa Elliot à la Nouvelle-Orleans avec sa voix chaude, en superposant leur interprétation à celle de Roger Ridley.

      Il part alors avec son équipe à Barcelone, où il enregistre notamment Clarence Bekker sur Stand by me avant de partir pour l'Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Proche Orient afin d'enrichir Stand by me et d'autres chansons créées sur ce même concept. La vidéo officielle de Stand By Me compte aujourd'hui plus de 39 millions de visites sur Youtube et Dailymotion (actualisé en 2012).

      Stand by Me (Reste près de moi) est une chanson interprétée par Ben E. King alias Benjamin Earl Nelson (1938-2015), composée et écrite en 1961 par lui-même avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller (1933- ..).

      La Fondation Playing for Change est une organisation à but non lucratif destinée au développement d'écoles de musiques à travers le monde. En 2008, une première école de musique est créée par la Fondation à Guglethu, (Ntonga Music School), dans la banlieue de Cape Town, en Afrique du Sud. En 2010 deux écoles de musiques construites et ouvertes: L'École de Musique et de Dance Bizung, à Tamalé (Ghana), L'École de Musique de Kirina (Mali). La Fondation Playing for Change développe des programmes éducatifs au Népal à Tintale (Katmandu) et au Rwanda (Intore Cultural Center) en collaboration avec d'autres organisations.
      La formation musicale " The Playing For Change Band " sera en tournée à travers le monde dès février 2012. On y retrouvera Mohammed Alidu (percussions - Nord du Ghana), Clarence Bekker (voix - Pays-Bas/Surinam), Grandpas Elliot (voix/harmonica - Nouvelle-Orléans), Mermans Kenkosenki (voix/percussions - République Démocratique du Congo), Jason Tamba (guitariste - Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo) et Titi Tsira (voix - Gugulethu, township du Cap-Occidental, Afrique du Sud).

      D'autres chansons sont rassemblées sur un cd/dvd produit en collaboration avec Concord Records, sorti en avril 2009 aux États-Unis. En 2010, un deuxième album sort, Playing for Change Live, qui réunit des artistes du monde entier sur scène. En 2011, un troisième album sort, "PFC 2: Songs Around The World".

      Le documentaire "Playing for change : Peace trough music", (83 min) réalisé par Mark Johnson et Jonathan Walls est un voyage musical sur quatre continents qui relate la réalisation de ces chansons autour du monde, nous mène à la rencontre de musiciens de divers horizons, évoquant la réalité dans laquelle ils vivent et contemplant le pouvoir de la musique en tant que vecteur universel de paix. Le film est d'abord présenté en 2008 dans une version inachevée au Festival du Film de TriBeCa, à New York, avant d'être diffusé dans une version courte (57min), en été 2009 sur le "Public Broadcasting Service" (PBS) - réseau de télévision public à but non lucratif avec 354 stations de télévision membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. La version finale (83 min) est sortie aux États-Unis en octobre 2009 aux États-Unis en DVD en septembre 2009.


      Pour vous, selon les circonstances, écrire correspond à...



      . une vraie corvée qui vous pourrit la vie ? Vive le dictaphone, le téléphone sans fil et votre webcam...


      . une étape obligatoire dont vous vous accommodez pour rédiger un rapport, demander une augmentation de salaire, vous plaindre d'un commerçant malhonnête ou dénoncer un voisin trop bruyant ?


      . une activité archaïque, de la nostalgie au charme suranné qui vous ramène au temps de votre enfance, à l'époque des pleins et des déliés, du porte-plume, des plumes Sergent-Major et du bonnet d'âne ?


      . un simple plaisir qui vous rend heureux, en maniant le verbe et la langue, afin de faire de belles phrases pour offrir de beaux voyages imaginaires à vos correspondants coincés dans la routine du quotidien ?


      . une véritable drogue, vous êtes graphomane ? Pas un jour, pas une heure sans une ligne dans votre journal, sur l'écran d'un de vos ordinateurs, sur une feuille blanche, sur une page de carnet, dans la marge du journal parcouru en buvant votre café noir.


      . une religion païenne ? Tous les jours, vous remerciez le ciel d'avoir permis aux sumériens des temps Anciens de vous léguer une si belle invention.

      ... dîtes-moi donc à quoi correspond, pour vous, le temps passé à écrire ?

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