Transparences *
Amoureuse du tango, Monique Ruffié, aujourd'hui professeur honoraire, occupe une grande partie de son temps à une longue quête biographique concernant Carlos Gardel.
Elle est co-autrice, avec l'argentin Juan Carlos Esteban et l'alsacien Georges Galopa, d'un livre en langue espagnole : « Carlos Gardel : sus antecedentes franceses » aux éditions Corregidor (Argentine), qui a connu un franc succès en Amérique du Sud.
Il vient de paraître la version française : « Carlos Gardel : ses antécédents français », éditions Corregidor (Buenos Aires). En librairie : 25 €.
Par ailleurs, Monique Ruffié écrit toujours des sonnets et autres poèmes qui lui ont déjà valu de fort belles récompenses - dont le prestigieux « Prix du Jasmin d'Argent », en 2003 pour un magnifique sonnet, genre poétique particulièrement exigeant. Bientôt une reconnaissance glorieuse, j'en suis certain...
Depuis 1921, la société littéraire du Jasmin d'Argent organise tous les deux ans, avec le concours de la ville d'Agen, ce prix qui glorifie la poésie en langues française, occitane et catalane.
Le 23 juin 2010, elle publiait en espagnol à Buenos Aires (Argentine), toujours chez Corregidor, son dernier livre : « Carlos Gardel : controversia y punto final », afin de commémorer le 75ème anniversaire de la mort de Carlos Gardel, décédé à Medellín (Colombie) dans un tragique accident d’avions (sur le tarmac de l’aéroport).
Le but de cet ouvrage : rendre à Charles Romuald Gardés (alias « Carlos Gardel »), ses véritables racines françaises, toulousaines plus précisément, en voulant mettre un point final aux affabulations uruguayennes.
Le 30 août 2010, elle et ses co-auteurs présentaient ce livre à la presse en Argentine, au Palacio Legislativo de la Ciudad Autónoma de Buenos Aires.
De gauche à droite : Juan Carlos Esteban, Monique Ruffié, Oscar Moscariello (Premier vice-président, en charge de la Présidence), Georges Galopa, Enrique Espina Rawson ( Président du « Centro de Estudios Gardelianos »). Photo : Marcelo Cuelli.
Actualités : 11 septembre 2012...
Monique Ruffié publie chez Proa Amerian Editores, à la rentrée d'automne, en Argentine, son quatrième ouvrage en langue espagnole sur le légendaire Carlos Gardel : « El Padre de Gardel », écrit à plumes croisées avec ses deux complices, Georges le Français et Juan Carlos l'Argentin. Elle s'envole prochainement pour Buenos Aires pour y célébrer l'évènement... qui fait déjà un tollé avec ses révélations sur l'identité du père : il était bel et bien Français, tout comme sa mère, au grand dam des Uruguayens au patriotisme exacerbé.
Le 28 juin 2013 : Hôtel de Ville de Toulouse, Salle des Illustres - Le Marathon des Mots.
Un vrai marathon depuis Buenos Aires pour Maria Kodama, écrivain, traductrice et professeure argentine, veuve du célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges, venue à l'invitation de la Ville Rose pour recevoir l'hommage rendu à son époux : « Gens de Buenos Aires ».
Maria Kodama entourée de Monique Ruffié et Michèle Griscelli pour l'association Philémon. |
Octobre 2014.
Dans ses livres, Monique Ruffié articule assez souvent poésie et autobiographie. « La Part de l’ombre » s’inscrit précisément dans cette démarche puisque nous y sont livrées, sous la forme exigeante du sonnet (sauf pour le dernier poème, composé d’une suite de quatrains), nombre de réflexions et d’expériences flirtant fréquemment avec l’intime. L’essentiel est ici, on le voit, l’existence de l’être, avec ses composantes les plus fondamentales, depuis la vie fœtale jusqu'à la mort et même, au-delà, avec les rites funéraires. Entre l’évocation du passé, par le truchement de souvenirs, et celle d’un futur en projets, les relations familiales ourdissent aussi la trame d’un tissu culturel et artistique que l’auteur explore, en toute liberté, à l’aune de sa création poétique.
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire