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7 mars 2012 : Japon, un an d'actions...
Témoignage de Tadateru Konoé, président de la Croix-Rouge japnaise :
" De mémoire d’homme, c’est la première fois qu’une nation est confrontée à une catastrophe de cette ampleur : un séisme d’une force inégalée, suivi d’un tsunami et d’un accident nucléaire ".
Dans les heures qui ont suivi la catastrophe, la Croix-Rouge française a lancé un appel à dons afin de soutenir financièrement la Croix-Rouge japonaise.
En près de cinquante ans d’engagement humanitaire, j’ai été confronté à de nombreuses catastrophes naturelles de grande ampleur mais celle-ci est l’une des plus terribles. Les destructions m’ont rappelé Hiroshima, Nagasaki…
Une vision défiant l’imagination. Ce qui est arrivé le 11 mars 2011 est sans précédent dans l’histoire de notre planète.
Le Japon a longtemps été considéré comme l’un des pays les mieux préparés à une catastrophe naturelle, et il l’est sur bien des aspects, du fait de son histoire et de sa situation géographique.
Depuis leur plus jeune âge, les Japonais apprennent à l’école les gestes essentiels pour se protéger en cas de secousse sismique. Cela fait partie de leur éducation.
Cette préparation a d’ailleurs permis de sauver des centaines de milliers de vies et de répondre dans les meilleurs délais aux besoins des sinistrés.
En revanche, nul n’était préparé à un accident nucléaire et le drame de Fukushima a révélé à quel point nous étions exposés à ce danger et incapables de faire face à un scénario de ce type ; scénario qui pourtant pourrait se reproduire demain au Japon comme ailleurs. Fukushima doit servir d’appel à la conscience collective !
La Croix-Rouge japonaise a ainsi proposé la tenue d’une conférence internationale en mai prochain à laquelle participeront toutes les Sociétés nationales de notre Mouvement concernées par cette question. Je suis fier de cette initiative qui constitue un véritable enjeu pour notre Mouvement et pour une société plus sûre.
Au nom des victimes japonaises, nous devons tirer les enseignements de l’immense catastrophe qui nous a frappés. Les Japonais ont fait montre d’un courage et d’un stoïcisme remarquables dans cette épreuve, mais la souffrance se lit aujourd’hui encore sur les visages. Plus de 20 000 vies ont été brisées, des familles décimées, déracinées, devant abandonner leurs biens et leur vie passée.
Hormis l’aide matérielle et financière qui leur a été apportée, le soutien psychosocial reste primordial aujourd’hui.
Nous le savons bien, dans toute catastrophe humanitaire, le plus difficile est de reconstruire les hommes.
Je tiens d’ailleurs à adresser toute ma reconnaissance aux volontaires de la Croix-Rouge japonaise pour leur mobilisation exceptionnelle et le travail accompli au cours de ces douze derniers mois. Je veux également remercier à nouveau toutes les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge – et à travers elles les entreprises, fondations et particuliers – pour leur soutien financier. C’est grâce à cette solidarité internationale que nous avons pu agir vite et de façon efficace et que nous pouvons poursuivre sur la voie de la reconstruction. Celle-ci prendra hélas des années encore.
Une mobilisation exceptionnelle : merci !
Dans les heures qui ont suivi la catastrophe, la Croix-Rouge française a lancé un appel à dons afin de soutenir financièrement la Croix-Rouge japonaise. Un élan de solidarité a animé les particuliers comme les entreprises... Nous tenons à vous remercier tous.
Le grand public a manifesté sa mobilisation dès les premiers instants : de nombreuses personnes ont organisé des collectes de dons pour soutenir les victimes de la catastrophe ou ont directement fait un don auprès de la Croix-Rouge française.
Près de 4 millions d’euros ont ainsi été collectés (soit 23,5 % du total des dons), dont 77 % sur notre site Internet.
Une mobilisation qui s’est également exprimée à travers les nombreux messages de soutien laissés sur notre page Facebook. Un grand merci pour ces témoignages de solidarité !
Cette grande solidarité envers le peuple japonais a aussi animé le tissu économique français. Elle a été portée autant par de nombreuses entreprises françaises que par les filiales des entreprises japonaises présentes dans notre pays.
Elles sont près de 200 à s’être mobilisées et à avoir, pour certaines, sollicité leurs collaborateurs, et multiplié les initiatives pour apporter leur soutien aux sinistrés japonais.
Sur les 16.421.714 euros collectés par la Croix-Rouge française, 12.736.044 euros proviennent des entreprises, soit 76,5 % de la totalité des fonds recueillis.
Nous tenons ici à les remercier vivement pour leur grande générosité, et à travers la Croix-Rouge française la Croix-Rouge japonaise.
Vague du tsunami à Miyako |
- Des dizaines de milliers de personnes touchées dans leur chair
- 23 600 hectares de terres arables rendues impropres à la culture
- 210 milliards de dollars de pertes économiques...
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