A partir de 1979, il fut une association qui mettait en garde les écrivains en herbe... afin qu'ils ne se brûlent pas les ailes au feu de leur propre vanité : le C.A.L.C.R.E., une association Loi 1901 à but non lucratif d'information et de défense des auteurs, menée par Roger Gaillard.
Anciennement Comité des Auteurs en Lutte Contre le Racket de l'Édition... l'association est devenue à partir de 2005, le COSE-CALCRE.
Roger Gaillard, ancien Président du Calcre qui a malheureusement mis la clé sous la porte il y a quelques années... est aujourd'hui directeur de l’Oie Plate (Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants). L’Oie plate a été crée par les anciens du Calcre et du magazine Écrire&Éditer. Elle est la seule maison d’édition orientée d’abord vers l’information et la défense des auteurs. Elle publie un à deux titres par an. L’Oie plate prend des risques pour défendre des valeurs liées à la transparence et à l’éthique éditoriale. Les éditeurs à compte d’auteur abusif voudraient la voir disparaître.
Voici une intéressante interview de Roger Gaillard réalisée par le site enviedecrire.com et détaillant l'historique de l'action militante et du devenir de l'association...
Il est donc bien urgent de ne pas se hâter...
Dessin de Philippe Geluck |
Pourquoi donc ? Parce qu'il est important pour tous ceux qui cherchent à être lus, d'examiner le projet d'écriture, de réfléchir à la manière d'être publié pour aller à la rencontre de ses lecteurs.
Mais pourquoi donc ? Parce que certains marchands du temple prétendant exercer le métier d'éditeur, font miroiter une édition à compte d'éditeur participatif aux postulants à une gloire littéraire. Généralement, ils leur demandent de ne payer que les frais de la maquette et disent se charger de tout le reste. A l'usage, les auteurs... imaginant être des auteurs choyés, s'aperçoivent n'être que de simples clients dupés par ces officines. En effet, le prix qu'ils ont payé pour la réalisation de la maquette a permis aux prestataires peu scrupuleux d'imprimer en plus un premier tirage du bouquin et de régler l'essentiel de leurs charges. Les services de promotion et de diffusion sont faits à minima et l'auteur devra se débrouiller par lui-même pour vendre son livre. Au lieu d'être propriétaire du tirage et de toucher l’essentiel de la recette, c'est l'éditeur qui, sans rien faire de sérieux, empoche les fruits de la vente. Cette méthode représente aujourd'hui le standard de l'arnaque au XXI ème siècle. En effet, quitte à payer pour la lecture, pour la correction et pour l'impression de son bouquin, à payer pour sa diffusion, pour son envoi par la Poste, à payer pour les plaquettes publicitaires, à payer pour des frais de voyage, pour des frais d'hébergement et de bouche, afin d'être présent dans les salons et foires littéraires et d'y défendre son bouquin, à payer pour le voir radio-diffusé, être adapté au cinéma ou à la télévision... autant solliciter les conseils de son ancien instituteur, de son professeur de collège sinon d'un conseiller littéraire professionnel pour une relecture soignée puis aller montrer directement à un véritable imprimeur son précieux manuscrit ou son tapuscrit, lui demander l'établissement d'un simple devis d'impression, de lui passer commande de ce travail et quelques jours plus tard, s'en retourner chez lui pour récupérer les cartons emplis des livres imprimés pour les stocker chez soi, fier comme Artaban... au grenier, au garage ou dans l'abri au fond du jardin. Il sera alors temps de retrousser ses manches pour aller vendre sa prose ou sa poésie par soi-même comme un vrai camelot dans les marchés, les manifestations littéraires de tout poil, par petites annonces dans le journal local et sur Internet. Il s'agit là de la simple auto-édition dans toute sa noblesse...
Marcel Proust a bien commencé comme cela en payant Grasset pour imprimer son premier bouquin, "Du côté de chez Swann", premier tome de son œuvre si célèbre "À la recherche du temps perdu"
Vos résultats seront à la hauteur de votre courage, de votre implication, de l'originalité de vos idées marketing et de votre force de conviction... mais au moins, vous aurez la satisfaction d'être sûr d'avoir dépensé votre argent sans avoir été grugé, sans avoir été volé par un aigrefin qui se cachait derrière l'habit d'un éditeur sans scrupule vous ayant fait des promesses que jamais il n'aura tenues. Une véritable tique qui vous aura sucé le sang !
Les dix commandements de l'auteur, vus par le Calcre
1. Tu ne cèderas pas ton talent Ad Vitam Aeternam
2. Tu ne cèderas pas sans contrepartie tes droits audiovisuels
3. Tu ne lèveras pas ton crayon sans une avance ou une contrepartie financière adaptée
4. Tes droits, tu récupèreras, si ton œuvre n’est pas exploitée
5. Des informations loyales de ton éditeur, tu obtiendras
6. Tu ne seras pas revendu comme du bétail sans ton autorisation
7. Les provisions de retour, tu contrôleras
8. Une exclusivité limitée (droit de préférence), tu accorderas
9. Par un contrat séparé l’utilisation numérique de ton travail, tu cèderas
10. Avec l’éditeur, les conditions de promotion, tu organiseras
La stratégie actuelle du débutant
La stratégie AUDACE
Pour plus de détails encore, lire les Conseils aux auteurs de l'Oie plate, conseils précieux comme des pépites d'or. N'hésitez pas à vous abonner à leurs publications, à devenir adhérent.
1. Tu ne cèderas pas ton talent Ad Vitam Aeternam
2. Tu ne cèderas pas sans contrepartie tes droits audiovisuels
3. Tu ne lèveras pas ton crayon sans une avance ou une contrepartie financière adaptée
4. Tes droits, tu récupèreras, si ton œuvre n’est pas exploitée
5. Des informations loyales de ton éditeur, tu obtiendras
6. Tu ne seras pas revendu comme du bétail sans ton autorisation
7. Les provisions de retour, tu contrôleras
8. Une exclusivité limitée (droit de préférence), tu accorderas
9. Par un contrat séparé l’utilisation numérique de ton travail, tu cèderas
10. Avec l’éditeur, les conditions de promotion, tu organiseras
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